Le Japon élargit son plan de sauvetage, la Bourse de Tokyo apprécie

Le gouvernement japonais va injecter des capitaux publics dans les entreprises en difficulté pour cause de crise économique, élargissant un plan de sauvetage jusqu'ici réservé au secteur bancaire. La Bourse de Tokyo gagne 4,9% à la clôture.

Le gouvernement japonais envisage d'entrer au capital de certaines entreprises dans le cadre d'un plan de financement pour les firmes durement affectées par la crise financière, a annoncé mardi le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti). Toutefois, les modalités de cette prise de participation ne sont pas encore décidées. "Nous ne visons aucun secteur en particulier. Notre ministère s'occupe des industries manufacturières et les entreprises du service des secteurs, mais les compagnies qui entrent dans le plan ne se limitent pas à celles que notre ministère supervise souligne-t-on au Meti.

"Ce plan permettrait aux entreprises de fonctionner normalement. Nous sommes en train de réfléchir à quelles entreprises seraient qualifiées pour recevoir les fonds", poursuit encore le Meti. Selon les médias japonais, le gouvernement a l'intention d'acheter des actions d'entreprises en difficulté via la Banque japonaise de développement et d'autres organismes. Toujours selon la presse, les entreprises qui recevront de l'aide publique devront, en contrepartie, adopter un plan de redressement sur quatre ans.


La crise économique mondiale frappe durement l'économie japonaise, entrée en récession depuis le troisième trimestre 2008. Le parlement japonais avait approuvé en décembre une nouvelle loi autorisant le gouvernement à injecter des fonds publics dans les banques en difficulté, à hauteur de 2.000 milliards de yens (16,7 milliards d'euros).

Les investisseurs ont été soulagés par cette annonce. La Bourse de Tokyo s'est appréciée de 4,9% à la clôture de la séance de ce mardi. 

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ce système est mort et ne tourne plus que grace à des injections massives de pognons endettant ainsi nos enfants. Ils est plus que temps que les choses changent. Si nos "élites" ne comprennent pas, cela va être à nous de le leur faire comprendre.

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