Le pétrole sous les 35 dollars à New York

Par latribune.fr  |   |  313  mots
Le baril de pétrole est retombé sous les 35 dollars le baril, dans le sillage des Bourses mondiales. Et les nouveaux signes d'affaiblissement de l'activité ne rassurent pas les marchés sur le niveau de la demande mondiale.

Les cours du brut sont de nouveau orientés à la baisse ce mardi, repassant sous la barre des 35 dollars à New York. Les marchés réagissent à la nouvelle secousse qui touche les Bourses mondiales et aux nouveaux signes de ralentissement économique mondial. L'activité industrielle de la région de New York a ainsi forte reculé en février, bien plus fortement qu'attendu par les marchés. De quoi raviver les craintes sur le niveau de la demande mondiale.

A la clôture du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" a ainsi perdu 2,58 dollars à 34,93 dollars. Sur l'Intercontinental Exchange, le Brent de la mer du nord reculait de 2,25 dollars, à 41,03 dollars le baril.

Après avoir connu l'an passé son premier repli en 25 ans, la consommation mondiale pourrait encore reculer de 0,67% cette année sous l'effet de la crise économique, selon le rapport mensuel de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), publié vendredi dernier.

Les cours restent par ailleurs pénalisés par le niveau record des stocks de brut au terminal de Cushing, dans l'Oklahoma. Les centres de stockage ne peuvent plus prendre livraison et les opérateurs sont obligés de brader le pétrole à échéance rapprochée. Ce phénomène devrait continuer à peser sur les cours jusqu'à l'expiration ce vendredi du contrat de mars.

Dans ce contexte, l'Opep devrait décider d'une nouvelle baisse de sa production lors de sa prochain conférence ministérielle qui se tiendra le 15 mars."Il y a toujours 50% de chances que nous réduisions (la production)", a ainsi déclaré à Reuters, Chakib Khelil, le ministre algérien du pétrole. Depuis septembre, le cartel a déjà abaissé de 4,2 millions de barils sa production journalière, sans toutefois pouvoir interrompre la tendance baissière observée depuis les records atteints début juillet à plus de 147 dollars le baril.