Le gouvernement tchèque tombe en pleine présidence européenne

Par latribune.fr  |   |  198  mots
Le Premier ministre tchèque Mirek Topolanek a été mis en minorité par les députés de son pays.Il devrait démissionner juste après avoir fait le compte-rendu à Strasbourg du dernier conseil européen.

Signe du destin ? La présidence tchèque de l'Union européenne (UE), réputée la moins europhile des vingt-sept ou presque, n'a plus de tête. La faute à une motion de censure votée par 101 voix contre 200 à la chambre des députés tchèques et qui a mis à bas le fragile gouvernement de centre droit du Premier ministre tchèque Mirek Topolanek. En plus des voix de gauche, quatre députés de la coalition se sont désolidarisés d'un gouvernement affaibli par une série de scandales.

Mirek Topolanek a indiqué qu'il envisageait de démissionner jeudi. Il rentrera du parlement de Strasbourg, où il doit dresser le bilan du dernier Conseil européen.

A ceux qui craignent une vacance du pouvoir qui affaiblirait le fonctionnement de l'UE, la Commission européenne a répondu qu'elle était confiante en une transition côté tchèque "d'une manière qui garantisse le bon fonctionnement de la présidence" de l'UE. L'Europe a déjà connu un changement de pouvoir au sein du pays assurant la présidence. C'était au premier semestre 1996 en Italie. La situation avait été quasiment semblable en 1993 avec le Danemark.