Le pétrole bondit et repasse au dessus des 50 dollars

Par latribune.fr  |   |  301  mots
Les cours du brut ont pris plus de 4 dollars pour un baril jeudi, soutenus par des rumeurs persistantes de discussions au G20 d'un plan de relance mondial de l'économie.

Le pétrole ont très nettement progressé ce jeudi alors que les principaux dirigeants mondiaux se sont mis d'accord pour octroyer 1.000 milliards de dollars supplémentaires au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale, afin de combattre le ralentissement économique mondiale. Ces mesures pourraient être bénéfiques pour la demande en produits pétroliers, une demande dont le repli a fait plonger les cours du brut depuis leur record touché en juillet dernier à plus de 147 dollars le baril.

A la clôture du New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" a pris 4,25 dollars, à 52,64 dollars. Sur l'InterContinental Exchange (ICE), le Brent de la mer du nord a gagné 4n31 dollars, à 52,75 dollars le baril.

Les inquiétudes sur le niveau de la demande ont fait reculer les cours du brut de 6 dollars lors des quatre dernières séances. Mercredi, elles avaient été renforcées par la forte hausse des stocks hebdomadaires américains. Les réserves américaines en pétrole brut ont ainsi progressé de 2,8 millions de barils la semaine dernière, alors que les marchés s'attendaient à une hausse de 2,6 millions de barils. Et, les réserves d'essence ont grimpé de 2,2 millions de barils, à la surprise des analystes. Ces derniers tablaient en effet sur une baisse de 1,1 million de barils.

Autre facteur baissier: la publication d'une étude du cabinet suisse PetroLogistics, selon laquelle la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) demeure supérieure à ses quotas. L'offre du cartel dépasse ainsi de 655.000 barils la limite de 24,845 millions qu'il s'est fixé. Certains membres de l'Opep, comme l'Angola, l'Iran et le Venezuela, ne respecteraient pas les baisses de production décidées (4,2 millions de barils par jour au total) depuis septembre pour tenter d'enrayer la chute vertigineuse du prix du baril.