Nicolas Sarkozy salue la nomination de Saad Hariri à la tête du gouvernement libanais

Nicolas Sarkozy a salué samedi la nomination de Saad Hariri à la tête du gouvernement libanais. Ce dernier, qui a emporté les élections législatives du 7 juin contre le Hezbollah pro-syrien, a annoncé son intention de former un gouvernement d'union nationale.

Le président français Nicolas Sarkozy a salué "la désignation de Saad Hariri pour former le nouveau gouvernement libanais", dans un communiqué transmis samedi soir à l'Agence France Presse.

"Cette nomination survient à l'issue du remarquable déroulement des récentes élections législatives [le 7 juin, Ndlr] qui ont illustré la vigueur de la démocratie libanaise", a souligné le président français qui a également assuré Saad Hariri "du soutien entier et déterminé de la France en faveur de la souveraineté, de la stabilité et de la prospérité du Liban".

Le chef de la majorité libanaise, Saad Hariri, fils du dirigeant Rafic Hariri assassiné en 2005, a été désigné samedi à la tête du gouvernement par le président libanais Michel Souleïman. Il a annoncé son intention de  former un gouvernement d'union nationale.

Consultations avec tous les groupes parlementaires

"Nous allons commencer nos consultations avec tous les groupes" parlementaires, a-t-il annoncé après avoir rencontré le chef de l'Etat. "Nous savons que le chemin vers ce but est semé d'embûches", a souligné Saad Hariri.

Vendredi, Saad Hariri avait obtenu le soutien d'une majorité des députés pour occuper le poste de Premier ministre, réservé à un sunnite - 86 élus sur 128. Les députés du Hezbollah chiite et leurs alliés chrétiens partisans de Michel Aoun ne lui ont pas apporté leurs voix. Seuls quinze des 57 élus d'opposition de l'Alliance du 8-Mars, groupée autour du Hezbollah, ont voté pour Hariri.

Le Hezbollah prêt à "coopérer"

Le Hezbollah et son allié Aoun ont été battus par l'Alliance du 14-Mars, la coalition pro-occidentale d'Hariri, aux législatives du 7 juin. Le mouvement chiite pro-syrien s'est toutefois dit prêt à coopérer à la formation d'un gouvernement emmené par Saad Hariri. Ce dernier a rencontré dans la nuit de jeudi à vendredi Hassan Nasrallah, le chef de file du Hezbollah, afin de désamorcer les tensions entre sunnites et chiites qui avaient conduit le Liban au bord d'une nouvelle guerre civile l'an dernier.

Un accord parrainé par le Qatar avait mis fin à la crise en mai 2008 mais les tensions intercommunautaires se sont à nouveau exacerbées à l'approche des élections.
 

Commentaire 1
à écrit le 09/10/2009 à 13:41
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Ce post de premier ministre libanais c'est le poste le plus cher du monde politique pendant et en cours des compagnes ont été depensée des centaianes de milliards de dollars- plus que la compagne d'obama- estimée par newsweek à 750 milliards qui ont ...

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