Troisième mois consécutif de hausse de la confiance en zone euro

L'indice de confiance des chefs d'entreprise et des consommateurs de la zone euro s'est redressé en juin pour le troisième mois consécutif, s'établissant à 73,3 points contre 70,2 points en mai, selon la Commission européenne. Et, après une hausse (révisée) de 1,6% en avril, l'indice des indicateurs avancés a grimpé de 1,9% en mai, laissant présager que le plus dur de la crise économique est passé.

Le sentiment économique de la zone euro a nettement augmenté en juin et atteint 73,3, après 70,2 en mai, selon les données publiées lundi par la Comission europénne. Dans le secteur industriel, le sentiment est légèrement remonté de -33 en mai à -32 en juin. L'indice des consommateurs passe de -28 à -25, et celui des services de -23 à -20.

Par ailleurs, l'indice des indicateurs avancés pour la zone euro a grimpé de 1,9% à 95,4 points en mai, laissant penser que l'économie des seize pays utilisant la monnaie unique a déjà atteint son plus bas. C'est le deuxième mois consécutif que cet indicateur, qui agrège huit autres indices, ressort en hausse, indique le Conference Board Europe, groupe de recherche sur l'économie.

"Cette deuxième hausse mensuelle consécutive montre que la zone euro est sortie du territoire de la récession", explique Jean-Claude Marini, économiste du Conference Board, cité par l'agence Reuters. "Cette amélioration est renforcée par la hausse récente des indicateurs avancés allemands, français et espagnols."

Le Conference Board a révisé ses chiffres pour avril affichant désormais une hausse de 1,6% contre 1,8% estimé précédemment.

De son côté, Joaquin Almunia, commissaire européen en charge des Affaires économiques et financières, estime, dans un entretien au quotidien économique espagnol Cinco Dias, que l'économie européenne ne plongera pas au deuxième semestre 2009. L'économie risque toutefois de continuer à se contracter au cours des trimestres à venir alors que le chômage continue de monter, selon lui.

"Il est très important que les gouvernements aient des stratégies de sortie de crise", a-t-il insisté, avant de préciser que les perspectives inflationnistes dans la zone euro sont contenues, mais qu'elles n'ont pas disparu car les prix du brut et des matières premières sont repartis à la hausse.

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