Les intérêts français visés au Gabon après l'élection contestée d'Ali Bongo

Par latribune.fr  |   |  166  mots
Le consulat français de Port-Gentil a été incendié ce jeudi, tandis que des installations des groupes Total et Schlumberger ont été prises pour cibles par des manifestants. Une employée de Schlumberger a été "sérieusement blessée".

La représentation consulaire de la France à Port-Gentil, dans le sud-ouest du Gabon, a été incendiée ce jeudi et des intallations du groupe pétrolier français Total et de Schlumberger, société de services pétroliers, ont été prises pour cibles par des manifestants, a déclaré Bernard Kouchner, ministre des Affaires étrangères.

Une employée du groupe franco-américain Schlumberger a été "sérieusement blessée" et trois stations-service de Total endommagées ou pillées.

La France "appelle au calme" après ces incidents, et recommande à ses ressortissants de "rester chez eux", a déclaré de son côté le secrétaire d'Etat à la Coopération, Alain Joyandet.

Des troubles ont éclaté au Gabon à l'annonce de la victoire - contestée - d'Ali Ben Bongo, fils du défunt chef de l'Etat gabonais, à l'élection présidentielle de dimanche dernier.

La France dispose d'une base militaire au Gabon, avec un millier d'hommes. Environ 10.000 ressortissants français sont établis dans le pays.