Selon Obama, la croissance est de retour mais pas l'emploi

Par latribune.fr  |   |  326  mots
Pour le président américain, les bons indicateurs de l'économie ne doivent pas masquer le manque de créations d'emplois. Barack Obama attend du prochain G20 la mise en place d'une économie plus équilibrée.

Si la reprise économique se dessine, la situation de l'emploi reste toujours aussi difficile. C'est le message adressé dimanche soir par Barack Obama lors d'une interview diffusée sur CNN.

"Je veux être clair sur le fait que la situation sur le front de l'emploi ne va pas s'améliorer sensiblement et elle pourrait même se dégrader encore un peu, au cours des prochains mois", a-t-il déclaré."Et il n'y aura probablement pas suffisamment de créations d'emplois pour faire face à l'augmentation de la population, jusque l'année prochaine". Selon lui, 150.000 emplois supplémentaires devaient être créés chaque mois rien que pour absorber les nouveaux venus sur le marché du travail.

Dans l'interview, Barack Obama indique qu'il revient à Ben Bernanke, le président de la Réserve fédérale américaine (Fed) de déterminer si la récession est bel et bien terminée. Le président américain note toutefois que les marchés financiers fonctionnent à nouveau et que l'activité manufacturière a repris. Les ventes au détail ont connu en août leur plus forte hausse depuis trois ans et demi et l'indice manufacturier de la Réserve fédérale de New York a atteint en septembre son niveau le plus élevé depuis près de deux ans. Le président américain s'est donc montré confiant. "Tous les signes montrent que l'économie va recommencer à croître".

Barack Obama a également ajouté que le sommet du G20 qui se tiendra jeudi et vendredi prochains à Pittsburgh aura pour objet de rééquilibrer l'économie mondiale. "Ce sera l'un des enjeux du sommet du G20 à Pittsburgh, faire en sorte qu'il y ait une économie davantage équilibrée", a-t-il dit.

Ben Bernanke avait déjà précisé le 15 septembre dernier que la récession était sans doute terminée aux Etats-Unis mais que la reprise serait lente et qu'il faudrait du temps pour créer à nouveau des emplois.