"La véritable question qui sera posée au G20 sera celle de la croissance, d'une nouvelle croissance qui ne soit pas bâtie sur des errements anciens. Dans cette perspective, il faudra notamment favoriser davantage la recherche, réhabiliter l'industrie et s'écarter des mécanismes strictement financiers qui se sont mis à dériver, entraînant toute l'économie. La question des rémunérations et des bonus en est la manifestation la plus symbolique. La France a raison d'engager ce combat, même s'il n'était pas gagné, car il n'est pas envisageable de voir les mêmes acteurs recommencer comme avant, suscitant l'incompréhension de chacun".