Colette Neuville, présidente de l'ADAM (Association de défense des actionnaires minoritaires)

Par latribune.fr  |   |  142  mots
Collette Neuville appelle à "calculer les rémunérations variables des dirigeants des banques sur une période longue».

"La réforme la plus importante à engager est celle du métier bancaire, avec pour objectif de limiter le périmètre des risques pris par les banques, et de les faire supporter surtout par ceux qui les prennent. C'est pourquoi il conviendrait de séparer les banques de dépôt des banques d'affaires, de manière à ce que celles-ci soient seules à supporter les risques qu'elles prennent. Il serait également nécessaire de ne pas permettre aux banquiers d'échapper à la sanction suprême que constitue la faillite ou la nationalisation, à moins de payer des primes d'assurances à l'Etat-assureur. Ensuite, il faudrait exiger des ratios prudentiels plus élevés. Et enfin, calculer les rémunérations variables des dirigeants des banques sur une période longue, afin de tenir compte des conséquences des risques qu'ils auraient pris plusieurs années auparavant".