Sortir d'irak et d'Afghanistan

Des décisions à l'épreuve de la réalité du terrain

Le candidat Obama avait bénéficié, lors de sa campagne, du fait d'avoir été l'un des rares hommes politiques à s'être opposé à l'offensive en Irak, et il avait promis aux Américains d'en sortir en bon ordre. Le 27 février dernier, au Camp Lejeune, une base de la marine en Caroline du Nord, il s'est formellement engagé à ce qu'au 21 août 2010, tous les soldats présents sur le terrain aient quitté ce pays.

Depuis, c'est l'Afghanistan qui est devenu son casse-tête. L'armée américaine doit-elle se renforcer sur place, alors que les attentats talibans se multiplient ? La réponse pourrait venir vers le 11 novembre. Obama rechigne en effet encore à prendre une décision, dans une guerre de plus en plus impopulaire et qui aura clairement du mal à être gagnée militairement.

Les derniers rebondissements de l'élection afghane ne lui facilitent pas la tâche.Il espérait un deuxième tour loyal, après les fraudes perpétrées par Hamid Karzaï au premier. Le désistement, le week-end dernier, du rival de l'ancien protégé des Occidentaux, offre finalement la victoire au président Karzaï, mais sape sa légitimité.

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