Le président de la Banque mondiale Robert Zoellick a déclaré mercredi que certains "risques" pourraient peser sur la croissance mondiale en 2010.
Lors d'une rencontre avec l'association de la presse étrangère à Singapour, il a évoqué des bulles spéculatives sur des actifs dans les économies d'Asie de l'Est qui pourraient saper la confiance.
 

Il a jugé nécessaire une coopération entre les Etats en matière de sortie de crise et a ajouté que le calendrier de retrait des mesures monétaires exceptionnelles dépendrait des marchés en ce qui concerne les banques centrales asiatiques.
 

Robert Zoellick, lors d'une conférence de la Banque mondiale, avait auparavant estimé que les gouvernements ne devraient pas retirer leurs mesures de soutien économique l'an prochain.
 

Lors de cette conférence, il a aussi déclaré que le statut du dollar comme monnaie de réserve internationale était "relativement assuré", mais qu'avec le temps, "dans les 10 à 15 prochaines années", le yuan chinois finirait par constituer une monnaie de réserve alternative.
Le calendrier et les modalités de la sortie de crise sont à l'ordre du jour du sommet du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec, Asia-Pacific Economic Cooperation) cette semaine à Singapour.

Avant leur réunion qui commence ce jeudi, les ministres des Finances des pays de l'Apec ont d'ailleurs averti que la crise économique mondiale était loin d'être terminée, estimant que l'embellie actuelle était un répit plutôt qu'une reprise. "La situation reste fragile. Nous devons toujours nous attaquer à la racine du problème", a déclaré le représentant de Singapour.