Le Belge Herman Van Rompuy président de l'Union européenne

Le Belge Herman Van Rompuy a été désigné ce jeudi au poste de président de l'Union européenne. La Britannique Catherine Ashton a été nommée haut représentant pour la politique étrangère.

Le Belge Herman Van Rompuy a été désigné ce jeudi au poste de président de l'Union européenne, devenant donc le premier à occuper cette fonction créée par le Traité de Lisbonne. La Britannique Catherine Ashton, soutenue par les dirigeants socialistes, a été nommée haut représentant pour la politique étrangère.

Les dirigeants des vingt-sept pays de l'UE se réunissaient ce jeudi pour faire leur choix. "Aurons-nous les nouveaux visages de l'Europe jeudi soir ? Franchement, je ne sais pas. Cela peut se régler en quelques heures, il faudra peut-être toute la nuit", avait pourtant prévenu ce mercredi le Premier ministre suédois Fredrik Reinfeldt, qui préside l'Union ce semestre. "Nous sommes très loin" d'un accord, a indiqué le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi.

Le poste de président "stable" du Conseil européen (réunion des dirigeants de l'UE) prendra le relais du système actuel de présidence tournante tous les six mois, même si ce dernier est destiné à perdurer pour le Conseil de l'Union européenne (nom officiel pour les conseils des ministres, les réunions ministérielles par domaines de compétence).

Un président à droite, un chef de la diplomatie à gauche

Le président du Conseil européen sera en poste pour un mandat de deux ans et demie renouvelable une fois. Il doit en principe revenir à la droite européenne, pour refléter sa domination sur l'échiquier politique du continent. Le poste de Haut-représentant aux affaires étrangères est ainsi logiquement revendiqué par la gauche.

Le Premier ministre belge, Herman Van Rompuy, discret et consensuel, faisait office de grand favori comme futur président. Il était en concurrence avec le luxembourgeois Jean-Claude Juncker, le Néerlandais Jan Peter Balkenende, le Britannique Tony Blair, soutenu par Londres malgré de maigres chances de l'emporter, et l'ex-présidente lettone Vaira Vike-Freiberga.

Quant au poste de Haut-représentant de la politique étrangère, l'Italien Massimo D'Alema était pressenti, mais la candidature de cet ancien communiste était contestée par certains pays de l'ex-bloc soviétique. Le ministre espagnol des Affaires étrangères, Miguel Angel Moratinos, figurait également parmi les prétendants.

Commentaire 1
à écrit le 30/05/2010 à 7:30
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