Etats-Unis : le secteur des services rechute

Après deux mois de croissance, l'activité dans les services est retombée en territoire négatif en novembre, selon l'indice ISM. En revanche, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué lors de la semaine au 28 novembre, à 457.000 après 462.000 la semaine précédente. Et la productivité, au troisième trimestre, a été légèrement révisée à la baisse mais reste au plus haut depuis l'automne 2003.

Le secteur des services aux Etats-Unis est reparti en baisse en novembre après deux mois de croissance, selon l'enquête mensuelle de l'institut ISM. Son indice d'activité est ressorti à 48,7, au plus bas depuis août, après 50,6 en octobre, alors que les économistes anticipaient en moyenne un chiffre de 51,5. La barre des 50 marque la séparation entre une contraction et une croissance de l'activité.

Le sous-indice de l'activité du secteur tertiaire s'est nettement dégradé, tombant à 49,6 contre 55,2 le mois précédent. La composante des nouvelles commandes a reculé à 55,1, contre 55,6 en octobre. Les services représentent environ 80% de l'activité économique aux Etats-Unis.

De leur côté, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont diminué lors de la semaine au 28 novembre, à 457.000 contre 462.000 (révisé) la semaine précédente, a annoncé ce jeudi le département du Travail. Les économistes attendaient en moyenne 480.000 inscriptions au chômage. Les inscriptions de la semaine au 21 novembre ont en outre été révisées en baisse par rapport à une estimation initiale de 466.000.

La moyenne mobile des inscriptions sur quatre semaines s'établit à 481.250 contre 495.500 (révisé de 496.500) la semaine précédente. Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s'est élevé à 5,465 millions lors de la semaine au 21 novembre (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 5,437 millions la semaine précédente.

Par ailleurs, la productivité non agricole a augmenté de 8,1% au troisième trimestre, montrent les statistiques révisées publiées jeudi aussi par le département du Travail. Les économistes et analystes interrogés par Reuters la semaine dernière anticipaient en moyenne un chiffre de 8,5% contre 9,5% en première estimation.
Même révisée à la baisse, la croissance de la productivité est la plus forte enregistrée depuis le troisième trimestre 2003. Elle avait augmenté de 6,9% au deuxième trimestre.

La baisse des coûts unitaires du travail sur la période juillet-septembre a été révisée parallèlement à 2,5%, contre un recul de 5,2% en première estimation; le marché tablait sur une révision à -4,2%. Cet indicateur des pressions inflationnistes est surveillé de près par la Réserve fédérale. La production non agricole totale a augmenté de 2,9% au troisième trimestre, contre 4% annoncé le mois dernier et un recul de 1,1% au deuxième trimestre.

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