Le taux de logements vacants a progressé à 8% au quatrième trimestre 2009 pour atteindre son plus haut niveau depuis plus de 30 ans, selon la société de recherche immobilière Reis Inc. Il a connu une hausse de 0,1 point de pourcentage par rapport au trimestre précédent et de 1,3 point sur l'année 2009.
Cependant, les disparités sont fortes entre les régions. Ainsi, à Tucson en Arizona, le taux de logements vacants a progressé de 3,1 points de pourcentage en 2009 à 10,5%. Au contraire, à New-York, le taux de logements vacants n'a progressé que de 0,1 point en 2009 à 2,9%.
Cette faiblesse de la demande immobilière s'est aggravée bien que le niveau des loyers ait sensiblement baissé, et que les propriétaires aient offert des avantages pour attirer de nouveaux locataires ainsi que pour retenir ceux qui sont déjà dans les murs.
L'étude montre que la montée du taux de chômage est la principale cause de la faiblesse de la demande d'appartements aux Etats-Unis. Du côté de l'offre, les constructions de nouveaux appartements se sont fortement ralenties, stoppant ainsi l'hémorragie de la baisse des prix. En effet, les projets entamés avant la crise du crédit sont à peine en phase d'achèvement.
"Si nous voulons être optimistes sur la situation, nous pourrions voir une reprise en milieu d'année 2010" a déclaré ce jeudi Victor Calanog, directeur de recherché de l'agence Reis.
