Le chômage reste élevé en Europe et aux Etats-Unis
Le taux de chômage dans la zone euro a atteint en novembre son plus haut niveau depuis août 1998. Le nombre de demandeurs d'emplois a augmenté de 102.000 sur la période, pour atteindre 10% de la population active des seize pays utilisant la monnaie unique. C'est légèrement plus que les estimations des économistes. En France, le taux de chômage a atteint 10% en novembre, soit 0,1 point de plus que le mois précédent. Et dans l'ensemble de l'Union européenne, le pourcentage de personnes recherchant un travail est passé à 9,5%, contre 9,4% en octobre. Outre-Atlantique, le marché de l'emploi reste aussi déprimé. Le taux de chômage est resté stable à 10% de la population active, alors que les économistes escomptaient une progression de 0,1 point. Le nombre de destructions d'emplois est nettement reparti à la hausse en décembre, à 85.000 unités, là où la fin des suppressions de postes était espérée. Petit motif d'espoir: l'économie américaine a créé 4.000 emplois en novembre (contre -11.000 initialement estimé). Elle n'avait plus enregistré de créations nettes de postes depuis le début de la récession en décembre 2007.
Saab placé en liquidation judiciaire, plusieurs candidats toujours intéressés
La survie de Saab ne tient plus que jamais à un fil. Le constructeur automobile suédois a été placé ce vendredi en liquidation judiciaire par sa maison mère General Motors. Pourtant, le groupe a fait l'objet de plusieurs approches encore quelques heures avant cette décision. Le néerlandais Spyker a ainsi amélioré son offre de reprise. Et le fonds Genii en compagnie du grand argentier de la F1, Bernie Ecclestone, ont exprimé leur intérêt. Deux groupes suédois non identifiés auraient également fait une offre de reprise. Mercredi, Ed Whitacre, PDG de General Motors, avait estimé qu'un accord de dernière minute pour sauver Saab était peu probable, indiquant qu'aucun acheteur potentiel du Saab n'avait "mis de l'argent sur la table" et que le constructeur était "en mode de démantèlement". Saab avait été mis en vente en début d'année. Le fabricant suédois de voitures de luxe, Koenigsegg, avait trouvé un accord préliminaire avec GM en juin avant de s'associer en septembre avec le chinois BAIC afin de financer cette transaction. Mais le groupe suédois avait dû renoncer fin novembre à cette opération. Le 18 décembre, GM avait alors annoncé la fermeture de sa filiale, faute de repreneur. Deux jours plus tard, Spyker était revenu à la charge présentant une offre revue et corrigée.
Google se lance à l'assaut de l'iPhone
Comme prévu, Google a présenté ce mardi soir son premier téléphone portable multifonctions, baptisé "Nexus One" et qu'il surnomme "super phone". L'appareil, dont la fabrication a été confiée au taiwanais HTC, fonctionne sous Androïd 2.1, le système d'exploitation pour mobiles développé par le groupe californien. Il est équipé d'un écran tactile de 3,7 pouces (9,4 centimètres), d'un accéléromètre, d'une carte SD de 4 Go et d'un appareil photo de 5 mégapixels (contre seulement 3 mégapixels pour l'iPhone 3Gs), doté d'un flash (contrairement à son concurrent). Il embarque également un véritable GPS et un logiciel de reconnaissance vocale permet d'écrire SMS et courriers électroniques. Avec ce nouveau produit, Google vise à concurrencer plus frontalement l'iPhone d'Apple alors que les téléphones mobiles fonctionnant déjà sous Android peinent à se frayer une place sur le marché. Le "Nexus One" est disponible dès aujourd'hui aux Etats-Unis, en Grande-Bretagne, à Singapour et à Hong-Kong, au prix de 529 dollars seul et de 179 dollars avec un abonnement de deux ans chez T-Mobile (seulement outre-Atlantique). Des offres chez Verizon et Vodafone sont prévues au printemps. Et le groupe promet plus d'opérateurs et de pays dans les prochains mois. En France, SFR pourrait le proposer en février pour 200 euros avec abonnement.
La France annule les commandes de 50 millions de vaccins
La polémique grimpant, Roselyne Bachelot a annoncé lundi soir que la France avait résilié ses commandes pour 50 millions de doses de vaccins contre la grippe A (H1N1). "Si c'était à refaire, je referais exactement la même chose", s'est-elle défendue face aux critiques sur la stratégie du gouvernement français pour lutter contre la pandémie. Le ministère de la Santé négocie actuellement avec les laboratoires pour réduire au maximum les frais. Le français Sanofi-Pasteur et le suisse GlaxoSmithKline (GSK) avaient auparavant proposé de renégocier les contrats conclus avec la France. La campagne de vaccination a repris son cours normal après deux semaines de vacances qui ont ralenti l'activité dans les centres où les Français peuvent se faire injecter la dose nécessaire à leur protection contre la grippe A. Le cap des 5 millions a été franchi selon le ministère de l'Intérieur. Pour relancer la machine, les médecins généralistes sont désormais autorisés à procéder à la vaccination.
