C'est une bonne indication du poids de chaque monnaie dans l'économie mondiale. Selon des chiffres du Fonds monétaire international (FMI), au 31 décembre 2009, 62,1% des réserves officielles de changes des grands pays, à l'exception notable de la Chine, étaient libellées en dollars, contre 61,5% au 30 septembre, date où ce pourcentage était au plus bas depuis 1995.
La part de l'euro est descendue à 27,4%. Trois mois auparavant, elle avait atteint son plus haut niveau depuis la création de cette monnaie en 1999, à 27,8%.
Loin derrière, la part de la livre est restée stable à 4,3%, et celle du yen a reculé à 3% (contre 3,2% au 30 septembre). La part du franc suisse n'a pas évolué (0,1%) et celle de l'ensemble des "autres monnaies" a continué sa progression, à 3,1% (contre 3%).
Les statistiques du FMI, établies à partir des chiffres que lui transmettent ses Etats membres, couvrent 56,5% des réserves de changes connues. Celles-ci s'élevaient à 8.087 milliards de dollars au 31 décembre, soit 2,9% de plus qu'au 30 septembre.
Elles excluent entre autres la Chine, qui ne communique pas la répartition en devises de 2.399 milliards de dollars de réserves, les plus grandes au monde.