Contrefaçon : la Chine à nouveau accusée

La Chine est pointée du doigt comme la principale source des contrefaçons, dans un rapport remis ce lundi par l'Union des fabricants (Unifab) au ministre de l'Economie, Christine Lagarde.

Dans son rapport remis à Christine Lagarde, l'Unifab, association française de lutte anti-contrefaçon, parle d'une "explosion du phénomène ces dernières années". L'étude réalisée par l'association auprès de 300 sociétés basées en France montre que "pour 73% des entreprises la Chine est le pays source de la production des contrefaçons". "Ce chiffre est en parfaite adéquation avec le constat de la douane quant à l'origine des produits saisis", soulignent les auteurs de l'étude commandée par le ministère de l'Economie.

57% des entreprises interrogées indiquent que le faux a un impact direct sur l'emploi, 54% estiment que la contrefaçon est un frein à l'innovation et 40% désignent Internet comme le premier canal de distribution de la contrefaçon .

Pour contrer les faussaires et défendre leurs droits, 27% des entreprises interrogées déclarent consacrer un budget annuel de 1 million d'euros, et 16% plus de 10 millions d'euros. "Ce sont autant d'investissements en moins dans d'autres postes porteurs de croissance et d'emplois", dénonce l'Unifab.

86% des entreprises pensent que "l'explosion de la contrefaçon est le résultat du manque d'information du consommateur sur les incidences de ce trafic, et que la sensibilisation doit être intensifiée".

L'Unifab fait "cent propositions concrètes" autour de cinq axes prioritaires: "coopération internationale, dispositifs juridiques, outils opérationnels, sensibilisation du consommateur et lutte contre la cyber-contrefaçon".

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