Les pays émergents accroissent leur pouvoir au sein de la Banque mondiale

Ce dimanche, les 186 États membres de la Banque mondiale ont trouvé un accord sur le transfert de 3,13% des droits de vote vers les pays émergents. La Chine est le principal gagnant de cette réforme qui a notamment conduit le Japon et les Etats-Unis à voir leur droits de vote réduits.

Les 186 Etats membres de la Banque mondiale ont trouvé ce dimanche un terrain d?entente. Au terme d?une augmentation de capital de 5,1 milliards de dollars, le poids relatif des pays émergents va sensiblement augmenter. Si tous les membres vont participer à une première augmentation dite "générale" de 3,5 milliards de dollars, seuls les pays dits "en développement et en transition" seront autorisés à apporter un complément d?environ 1,6 milliard de dollars qui leur permettra d?augmenter leurs droits de vote.

Le grand gagnant de cette réforme est la Chine. Ses droits de vote passeront de 2,77% à 4,42%. Le Brésil (de 2,06% à 2,24%) et l'Inde (de 2,77% à 2,91%) sont également bien lotis.

C?est la première fois depuis 20 ans que la Banque Mondiale procède à nue augmentation de capitale. Mais depuis la mi-2008, les engagements de la Banque mondiale (prêts, subventions, garanties, participations dans le secteur financier), ont pris de l?ampleur.

Lors du G20 de Pittsburgh (Etats-Unis) en septembre, les pays riches et les pays émergents s?étaient mis d?accord sur le principe d?une nouvelle répartition des droits de vote.

C?est le Japon qui assume « la plus grande réduction de sa part dans les droits de vote".
Mais les Etats-Unis, premier actionnaire de la Banque mondiale ont, eux aussi, accepté de réduire leurs droits de vote.
 

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