Le pavillon français, un "carré sensuel"

Ce quadrilatère verdoyant de jardins suspendus, entouré d'une résille de béton léger et posé sur un miroir d'eau vante la « ville sensuelle ». Le point de vue de Jacques Ferrier, l'architecte, est optimiste : d'après lui, le citadin du XXIè siècle se déplace dans un univers flattant les cinq sens. Le visiteur rencontre donc, en grimpant la longue rampe en spirale menant à la terrasse (celle-ci réservée aux VIP), les ?uvres de Daniel Buren et de Zao Wou Ki, sept bronzes de Rodin (déjà présents à l'Exposition universelle de 1900) et sept toiles prêtées par le musée d'Orsay, dont « l'Angélus » de Millet et « la Femme à la cafetière » de Cézanne. On évoque, pour leur assurance, le chiffre faramineux de 100 millions d'euros (de quoi convaincre le quidam chinois de l'excellence française !)... Réputation gastronomique oblige, les plantes et buis de Chine s'entremêlent d'épinards, de piments, de fraisiers. Les frères Pourcel assurent la restauration pour un ticket moyen de 30 euros à 50 euros. Attention romantique, les couples, eux, seront reçus dans un « salon des mariages ».

Commentaires 2
à écrit le 30/04/2010 à 14:34
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Le pavillon français ressemble plutôt à une grosse prison, c'est très laid. Je me demande comment cela a bien pu coûter 40 millions d'euros (dont 30 millions à la charge du contribuable français : source journal la tribune) soit 360 millions de yu...

à écrit le 30/04/2010 à 8:22
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Pas de photo, ni de video?? Le mutimedia n'a pas encore atteint votre groupe ...?

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