Mobilisation générale des banques centrales

La Banque centrale européenne (BCE), la Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque centrale du Japon (BoJ), les banques centrales du Canada, d'Angleterre et de Suisse, ont décidé de "réactiver" les mécanismes d'échanges de devises entre elles. Les banques centrales européennes ont commencé à acheter des obligations d'Etat.

Les grandes banques centrales de la planète ont également décidé de se mobiliser pour participer au plan de soutien de 750 milliards d'euros pour la zone euro.

Ainsi, la Banque centrale européenne (BCE), la Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque centrale du Japon (BoJ), les banques centrales du Canada, d'Angleterre et de Suisse, ont décidé de "réactiver" les mécanismes d'échanges (swap) de devises entre elles,- utilisés en particulier lors de la récente grande crise économique et financière - et ce jusqu'en janvier 2011..


La BoJ va en outre injecter encore 2.000 milliards de yens (16,7 milliards d'euros) dans le système bancaire du pays après avoir fait de même vendredi dernier.


Dans un communiqué, la Fed souligne pour sa part que les accords réactivités de swap avec la Banque d'Angleterre, la BCE et la Banque nationale suisse vont  "fournir à ces banques centrales la capacité de mener des offres en dollars dans leurs marchés locaux à des taux fixes". Les accords avec la Banque du Canada doivent, eux, permettre des prélèvements allant jusqu'à 30 milliards de dollars".

Mais c'est la BCE, la Banque centrale européenne, qui est bien sûr en première ligne et fait une nouvelle concession à ses principes. Après avoir accepté de prendre en garantie de prêts des titres de dette grecque, elle a annoncé dimanche de possibles "interventions" sur le marché obligataire de la zone euro, tant privé que public, via l'achat de titres obligataires en échange d'argent.
 

La Banque de France, la Banque centrale allemande (Bundesbank) et la Banque centrale de Finlande ont d'ailleurs indiqué ce lundi que les banques centrales de la zone euro ont commencé à acheter des obligations d'Etat.

Confirmation un peu plus tard de Jean-Claude Trichet, à Bâle au siège de la Banque des règlements internationaux (BRI). Il a souligné que la BCE était restée "totalement indépendante" et n'avait pas subi de "pression" pour sa décision de mesures exceptionnelles, contraires jusque là à sa politique, afin de calmer les marchés. Il a surtout insisté sur un point : à ses yeux, il est "absolument crucial" que les gouvernements européens atteignent leurs objectifs budgétaires.

Commentaires 4
à écrit le 10/05/2010 à 8:45
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Pourquoi injecter des milliards dans du fictif, tout cela n'est que fumée L'économie réelle a tellement besoin d'argent. Les écarts sont trop importants pour ne pas les soulignes. +8% ce matin a Paris, oui pour la bonne raison que des milliards ont é...

à écrit le 10/05/2010 à 8:37
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ben voilà on y arrive: une sorte de " nationalisation européenne " de la dette . les banques centrales detiennent les obligations d'état entre elle dans la zone UE évitant la pression des marchés privés. et la bce prend en garantie les prets ...

à écrit le 10/05/2010 à 7:08
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Tout faux; ces mesures sont dictées à l'évidence par les US qui voient de nouveau leurs exportations reprendre des couleurs. L'ultra-libéralisme qui fait tant de ravages outre-Atlantique a encore de bien beaux jours en Europe... au détriment des cito...

à écrit le 10/05/2010 à 3:59
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Ça y est, c'est reparti, la situation est pire que 2008 car les pays n'ont plus d'argent. Ou vont ils le chercher. La rigueur nous attend, et simplement pour nous : le peuple !!!!

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