Le plan de soutien de Berlin à l'euro adopté ce vendredi

Selon un membre du Bundesrat, la contribution de l'Allemagne au mécanisme de stabilisation de la zone euro devrait être adoptée avant la fin de la semaine par le Bundestag. Certains parlementaires pourraient toutefois exiger du gouvernement qu'il se fasse l'avocat d'une taxe sur les transactions financières à l'échelle de l'Union européenne.

Le Bundestag devrait se prononcer vendredi sur la participation de l'Allemagne au plan de stabilisation de 750 milliards d'euros annoncé la semaine dernière, qui comprend 123 milliards d'euros de garanties allemandes. Ce vote interviendrait deux semaines après que le parlement a adopté un plan d'aide de 23 milliards d'euros en faveur de la Grèce.

La chancelière Angela Merkel s'exprimera mercredi devant le parlement pour défendre le mécanisme de stabilisation.
Volker Kauder, qui dirige le groupe CDU/CSU au Bundestag, a déclaré que le gouvernement allemand devrait promouvoir la création d'une taxe européenne sur les transactions financières et que les deux formations politiques étaient en faveur d'une interdiction des ventes à découvert "à nu".
Angela Merkel reste réservée sur l'idée d'une taxe sur les transactions financières, soulignant qu'il serait difficile d'obtenir un accord international sur cette question, tandis que son ministre des Finances Wolfgang Schäuble a déclaré à Bruxelles qu'une telle mesure "n'aurait de sens que si elle était mise en oeuvre à l'échelle internationale".

"L'Europe, mais aussi l'Allemagne, pèseront de tout leur poids pour que cela soit le cas. Mais l'idée d'une adoption mondiale est chargée de doutes" a expliqué Wolfgang Schäuble. Le ministre allemand des Finances pense "que ce que le gouvernement a décidé avant Pâques - la restructuration du secteur bancaire et une taxe sur les banques - complète les recommandations du Fonds monétaire international".

Quant à la taxation du secteur financier, Wolfgang Schäuble juge qu' "il s'agit d'un sujet sensible tant que nous ne sommes pas capables de nous accorder sur l'introduction d'une taxe sur les transactions financières." Et ce d'autant qu'il n'y a à l'heure actuelle aucun consensus en Europe sur cette question.

L'opposition sociale-démocrate a dit qu'elle ne voterait en faveur du mécanisme de soutien qu'à la condition que l'Allemagne se prononce pour la mise en place d'une taxe financière. Angela Merkel pourrait se passer du soutien de l'opposition mais elle préférerait qu'une unanimité se dessine pour ce vote.
Le Parlement français se prononcera de son côté sur la part française du plan de stabilisation de la zone euro le 31 mai lors de l'examen du projet de loi de finances rectificative pour 2010.
 

Commentaire 1
à écrit le 19/05/2010 à 1:04
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POURQUOI TAXER LES BANQUES JE NE PENSE PAS QUE SE SOIT SAINT DE LE FAIRE PAR CONTRE JE VERRAIS PLUTOT PLUS DE CONTROLE INTERNES ET LES SANCTIONS POUR CELLES QUI DERAPE.CELA FERAIT UNE RESSOURCE SANS PENALISER L,ENSEMBLE DU SYSTEME BANCAIRE.

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