Face à Sarkozy, Cameron pour une zone euro forte... sans la Grande-Bretagne

Par latribune.fr  |   |  223  mots
"Il est dans l'intérêt de la Grande-Bretagne que la zone euro soit un succès, que l'euro soit une monnaie efficace, que l'économie de la zone euro se redresse, que ses déficits se redressent, que les économies de la zone euro qui connaissent des difficultés soient aidées" lui a assuré pour sa première sortie internationale le pourtant eurosceptique David Cameron à Nicolas Sarkozy

Le nouveau Premier ministrer britannique David Cameron a donc accordé à Nicolas Sarkozy sa première rencontre internationale ce jeudi soir. Ils se sont promis à cette occasion de "travailler ensemble", notamment sur les questions européennes.

"J'ai dit à David Cameron combien je serai heureux de travailler main dans la main avec lui en Europe, mais aussi dans le cadre de nos activités du G8 et du G20, a souligné le Chef de l'Etat français. Nous avons besoin des Anglais en Europe, c'est absolument stratégique. Je suis sûr qu'un homme comme David Cameron, qui a de l'ambition pour son pays, me comprend également.

"Il est dans l'intérêt de la Grande-Bretagne que la zone euro soit un succès, que l'euro soit une monnaie efficace, que l'économie de la zone euro se redresse, que ses déficits se redressent, que les économies de la zone euro qui connaissent des difficultés soient aidées" lui a répondu le pourtant eurosceptique David Cameron. Il est très important que la zone euro soit forte, stable et connaisse la croissance. C'est dans notre intérêt national".

Pas de miracle toutefois. David Cameron a souligné que Londres "avait eu raison de rester en dehors de l'euro" et qu'il avait "toujours eu des réticences de fond au sujet de l'euro".