Paris et Berlin bénéficient de taux jamais vus pour refinancer leur dette

Avec les inquiétudes sur la vigueur de la reprise économique, les rendements obligataires des deux côtés du Rhin sont tombés à des plus bas historiques ce lundi.

Alors que les interrogations perdurent sur la solidité de la reprise économique mondiale, et sur l'importance de la dette des pays les plus développés, le rendement des obligations d'Etat allemandes et françaises a touché ce lundi les plus bas niveaux de leur histoire, ce qui permet aux deux grandes économies européennes de se refinancer à des conditions très favorables. 

Côté allemand, le rendement à 10 ans de l'obligation d'Etat ("Bund") a inscrit un nouveau plus bas à 2,35%. Côté français, le rendement de l'OAT est tombé à 2,68%.

Les inquiétudes macroéconomiques ont été ravivées par les dernières statistiques japonaises. La croissance de l'économie nippone n'a été que de 0,1% au deuxième trimestre, soit 0,4% en rythme annualisé.

Les difficultés spécifiques de la zone euro ont en outre été de nouveau soulignées par l'un des membres du conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), Patrick Honohan: dimanche, il a estimé qu'en dépit de la vigueur de la croissance allemande, la reprise de la zone euro dans son ensemble s'annonçait "graduelle".

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