Au Japon, toujours la déflation mais moins de chômage

Les prix à la consommation de base, c'est-à-dire avec les produits pétroliers mais hors prix des fruits et légumes et des produits de la mer, ont reculé de 1% sur un an, a annoncé le ministère des Affaires internes.

La déflation s'est poursuivie au Japon au mois d'août, les prix baissant pour le 18e mois d'affilée, mais le chômage a diminué et les ménages ont accru leurs dépenses, selon les chiffres publiés vendredi par le gouvernement. Les prix à la consommation de base, c'est-à-dire avec les produits pétroliers mais hors prix des fruits et légumes et des produits de la mer, ont reculé de 1% sur un an, a annoncé le ministère des Affaires internes.
L'indice est conforme aux anticipations du marché. En juillet, les prix avaient reculé de 1,1%. L'indice "super de base", qui exclut à la fois les prix alimentaires et les prix énergétiques, accuse un repli de 1,5% en août sur un an, comme le mois précédent.

Le Premier ministre a demandé à la banque centrale de faire davantage pour lutter contre la déflation, alors que les exportations de l'archipel souffrent aussi de l'appréciation du yen.
 

Pour septembre, les prix à la consommation à Tokyo, calculés sur l'indice de base et disponibles un mois avant les chiffres nationaux, a reculé de 1% sur un an, après une baisse de 1,1% en août. Les marchés attendaient un chiffre identique.

Dans ce contexte, les dépenses des ménages ont augmenté de 1,7% en août sur un an en termes réels, soit plus que ce qu'attendaient les économistes. Ils tablaient sur une hausse de 1,3%. Sur un mois, les dépenses ont augmenté de 0,7% en données CVS. En moyenne, les ménages ont dépensé 293.361 yens (2.600 euros). Les dépenses des ménage salariés ont crû de 2,7% en août sur un an.
 

Malgré tout, les sociétés japonaises embauchent, tout en restant prudentes, ce qui a permis au taux de chômage de reculer en août. Il s'est établi à 5,1% de la population active en données corrigées des variations saisonnières, contre 5,2% en juillet, selon les chiffre du ministères des Affaires internes.
Les économistes attendaient un taux de 5,2%. Le nombre de nouveaux postes créés a augmenté de 2,5% sur un mois et de 19% sur un an.

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