L'accord sur l'aide à l'Irlande est finalisé

Le gouvernement irlandais et la mission d'experts de l'UE et du FMI sont tombés d'accord ce dimanche sur les grandes lignes d'un plan d'aide de quelque 85 milliards d'euros à Dublin, destiné notamment aux banques. Le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, s'est déclaré confiant sur la capacité de l'Union à répondre à d'autres crises.
Copyright Reuters
Copyright Reuters (Crédits : © 2009 Thomson Reuters)

L'Union européenne, la Banque centrale européenne (BCE) et le Fonds monétaire international (FMI) ont bouclé leurs négociations ce dimanche sur un plan d'aide financière à l'Irlande et un accord est prêt à être signé par les ministres des Finances de l'UE, selon des sources européennes citées par l'agence Reuters.

"Les négociations sont terminées et un ensemble de dispositions ont été établies (...) Les ministres des Finances de l'UE peuvent maintenant le signer, mais je pense qu'ils voudront discuter de certains détails et ajouter une certaine impulsion politique à ce qui a été accepté par l'Irlande", selon une source.

Une autre source a confirmé que le montant de l'accord se situait autour de 85 milliards d'euros.

Les ministres des Finances des seize Etats de la zone euro doivent se retrouver à Bruxelles à partir de 13 h pour signer l'accord. Ils seront rejoints à partir de 15 h par les autres ministres des Finances des Vingt-Sept.

De son côté, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, s'est déclaré confiant, ce dimanche matin sur Europe 1, sur la capacité de l'Union à répondre à d'autres crises, après l'accord sur l'Irlande.  "J'espère qu'on aura au niveau des ministres des Finances un accord unanime (...) Donc on va réagir et je crois que ce sera important pour réduire l'incertitude dans les marchés", a-t-il commenté.

"Je crois que le discours sur la crise alimente la crise (...) Je crois que c'est mon devoir de présenter les questions sérieusement, honnêtement mais sans alimenter certaines rumeurs". Selon lui, "certains dirigeants parlent trop" et accentuent ainsi les mouvements des marchés. "Nous sommes prêts à faire face à toutes les difficultés et les Etats membres prennent des mesures exceptionnelles avec un grand courage", a-t-il insisté. "Nous avons tous les instruments pour répondre au cas où il y aurait d'autres crises".


Commentaire 1
à écrit le 28/11/2010 à 17:19
Signaler
Vous noterez qu'on ne parle même plus de prêts mais d'aides, c'est à dire de dons. Dons que lesdits pays ne pourront jamais rembourser. Et comme ces dons sont tirés sur les dettes des autres états, c'est tout le château de cartes qui va s'effondrer.

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.