La France, qui a pris la présidence du G20 le 12 novembre dernier, entend amorcer une profonde réflexion sur le système monétaire international. La ministre de l?Economie Christine Lagarde a posé les premiers jalons de cette réflexion en critiquant sévèrement le système monétaire international actuel.
Le système " a montré ses limites pendant la crise ", d'autant que " sa légitimité (...) est fondée sur des accords qui remontent à 1971 et qui n'ont pas vraiment été remis en question ", a expliqué samedi la ministre de l?Economie lors d?un séminaire sur le sujet. " Le monde a connu des changements majeurs, de nouvelles économies ont émergé sur la scène globale, et nous avons aussi assisté à une intense mondialisation financière et économique ", a-t-elle relevé.
Christine Lagarde plaide notamment en faveur d?une diversification des réserves de changes, le dollar continuant d?occuper une place prédominante. La libre circulation des capitaux expose les pays émergents, selon elle, à de brusque retournement d?humeur des marchés.
Résultat, ces pays sont incités à se doter d'une sorte " d'auto-assurance à travers l'accumulation de réserves, ce qui contribue à dégrader les déséquilibres mondiaux ". Christine Lagarde a donc appelé à une " diversification " des réserves de changes. Elle estime que la création de " paniers de devises " ou encore le développement des droits de tirage spéciaux (DTS) créés par le FMI en 1969 sont des pistes à explorer.
La France veut réformer le système monétaire international
1Direct
à écrit le 24/12/2010 à 17:22
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Juste une remarque général sur les différentes propositions de changement de la création monétaire.
Aucun des partis politiques de Droite comme de Gauche, c'est à dire principalement l'UMP et le PS, susceptible de gouverner notre pays ne veulent de c...
Juste une remarque général sur les différentes propositions de changement de la création monétaire.
Aucun des partis politiques de Droite comme de Gauche, c'est à dire principalement l'UMP et le PS, susceptible de gouverner notre pays ne veulent de changement des fondement du modèle actuel.
C'est vrai pour la France mais c'est aussi vrai pour la presque quasi totalité des pays.
De toute façon, les pays qui auraient l'outrecuidance d'essayer un quelconque changement se verrait, avec l'appui des acteurs économiques et financiers majeurs, mis au banc de toutes les nations; sauf, peut-être, à disposer de ressources naturelles très contraignantes.
Comme il est de coutume lors de négociations internationales, les chantages divers et variés seront énormes pour que les traités ne soient dénoncés et ainsi que rien ne se change dans notre monde merveilleux.
1Direct
à écrit le 24/12/2010 à 16:14
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La proposition de Mme Lagarde est à minima volontairement ou non incomplète.
Construire un "panier-panel de devises" ne résoudra rien, à minima, il faudrait pondérer ce "panier" proportionnellement au PIB de chacun des pays.
Sauf que cette solution n...
La proposition de Mme Lagarde est à minima volontairement ou non incomplète.
Construire un "panier-panel de devises" ne résoudra rien, à minima, il faudrait pondérer ce "panier" proportionnellement au PIB de chacun des pays.
Sauf que cette solution ne répondra pas au premier problème qui sont la création de la monnaie et les capacités autorisées de la spéculation des marchés.
En effet rien n'est véritablement possible sans la remise en cause des différents traités internationaux dont certains ont été repris dans le Traité de Lisbonne.
La première "évidence" est d'annulé tous les accords laissant aux organismes financiers le soin de créer de la monnaie non fiduciaire, quelque soit sa "matérialisation"; en résumé que les états reprennent l'initiative via leurs banques centrales de la création de monnaie.
Au moins, dans ce modèle, les états ne paieraient plus de intérêts sur "l'argent" qu'elles ont prêté aux banques qui se dépêche de le leurs reprêter à un taux plus élever; une aberration que nous voyons depuis la crise.
Cette création devrait reposer sur la prépondérance de l'évolution du PIB de chaque pays.
Mais ne rêvons pas.
Les enjeux sont tellement colossaux que tous feront obstacle à tel modèle car une grande part de toute l'économie spéculative et financière serait réduite voire terminée si la base est PIB.
A moins que de dogmatiques "experts" reconsidère les composantes et le mode de calcul du PIB des pays.
Ils en sont capable.
Martine
à écrit le 14/12/2010 à 11:06
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pourquoi madame Lagarde ne remet pas en question la création monétaire, qui est devenu un privilège accordé aux banques commerciales privées, qui nous font payer de très lourds intérêts... d'où la faillite de nos institutions, des services publiques ...
pourquoi madame Lagarde ne remet pas en question la création monétaire, qui est devenu un privilège accordé aux banques commerciales privées, qui nous font payer de très lourds intérêts... d'où la faillite de nos institutions, des services publiques et l'augmentation généralisée des impôts...
Réponse de 1Direct
le 24/12/2010 à 16:37
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"d'où la faillite de nos institutions, des services publiques".
Ce sont des objectifs voulus, concertés, calculés par ceux qui détiennent véritablement les "manettes" de l'économie et directement ou indirectement les pouvoirs.
L'objectif final, avoué...
"d'où la faillite de nos institutions, des services publiques".
Ce sont des objectifs voulus, concertés, calculés par ceux qui détiennent véritablement les "manettes" de l'économie et directement ou indirectement les pouvoirs.
L'objectif final, avoué de plus en plus ouvertement, est de rendre marchand tout ce qui est dans le girond du publique avec des capacités de plus-valus à terme en ne laissant au "public" que ce qui n'est pas rentable ou demande des investissements couteux et/ou sur du trop long terme.
paul
à écrit le 13/12/2010 à 13:48
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Entre "vouloir" et "pouvoir" réformer, il y a un très grand écart....
EIFFEL
à écrit le 13/12/2010 à 10:07
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Ce n'est pas le FMI qu'il faut réformer , mais réformer la gestion de la France en la confiant à des vrais gestionnaires et sûrement pas à vous, Mme Lagarde.Il y a des lois physiques et des lois économiques. La France bafoue les lois économiques un p...
Ce n'est pas le FMI qu'il faut réformer , mais réformer la gestion de la France en la confiant à des vrais gestionnaires et sûrement pas à vous, Mme Lagarde.Il y a des lois physiques et des lois économiques. La France bafoue les lois économiques un peu à la manière de celui qui voudrait que la pomme remonte à l'arbre au lieu de tomber.
Réponse de JCM132
le 10/01/2011 à 18:02
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Vous raisonnez tous comme si il n'y avait que le procédé corrompu, machiavélique des matérialistes-capitalistes pour résoudre tous les problèmes financiers et politiques de la Terre. Vous risquez d'avoir une surprise et de vous retrouver dans des sys...
Vous raisonnez tous comme si il n'y avait que le procédé corrompu, machiavélique des matérialistes-capitalistes pour résoudre tous les problèmes financiers et politiques de la Terre. Vous risquez d'avoir une surprise et de vous retrouver dans des systèmes en pleine déprime si vous n'ouvrez pas mieux vos yeux et si vous acceptez de toujours être gouvernés par de tels minables, collabos d'individus qui ont une caisse enregistreuse au-lieu de cerveau. Russes, Indiens, Chinois, Brésiliens, Sud-Africains et quelques autres, dont l'Allemagne pourrait faire partie veulent instaurer une nouvelle gouvernance mondiale et une nouvelle devise internationale qui ne sera ni le dollar, ni l'euro. Ce serait une façon d'anéantir graduellement l'hégémonie des USA et des firmes multi-nationales occidentales. Je suggérerais aux grands experts de la Finance et de la politique française aux-quels on fait si souvent référence de s'instruire à ce sujet car ils ne voient rien venir... Quelqu'un qui veut du bien pour les générations futures et qui aimerait que l'on se débarrasse de toute la pourriture actuelle... Géronimo on the war-trail
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