Ils ont dit à Davos...

Au 41e World Economic Forum de Davos, de nombreux chefs d'Etat ou de gouvernement, mais aussi des grands patrons abordent l'actualité économique du moment. Voici ce qu'il fallait retenir de cette première journée où Nicolas Sarkozy, mais aussi Jean-Claude Trichet, le Président de la BCE et le Premier ministre grec ont été invités à prendre la parole.
Copyright Reuters

Jean-Claude Trichet, Président de la BCE
"Comme toutes les autres banques centrales du monde, nous devons faire face de temps en temps à une hausse des prix du pétrole, des matières premières et des cours mondiaux.(...) Nous n'avons pas d'influence directe sur ces cours mondiaux. Mais nous avons la responsabilité de ce que nous appelons l'inflation 'de second tour' (quand l'inflation importée commence à avoir un effet sur les salaires et autres prix). (...) Nous devons assurer la stabilité des prix à moyen terme", a-t-il ajouté, tout en soulignant qu'il ne fallait pas interpréter ces propos en termes d'orientation de la politique monétaire. (...) Nous sommes capables d'assurer la stabilité des prix sur les 10 prochaines années."

Nicolas Sarkozy
"Il faut réduire les déficits et faire des réformes. Le monde ne peut pas continuer à aligner une addition de dettes abyssales sans se préoccuper des déséquilibres que cela engendre. (...)
Il a aussi mis en garde contre "les risques pour l'inflation et la croissance de l'explosion des prix des matières premières" et de leur "volatilité extrême", contre lesquelles la France prône plus de transparence et de régulation des marchés.

George Papandreau, premier ministre grec
"Bien sûr la question de la restructuration de la dette a été évoquée. Je peux assurer que nous n'allons pas faire défaut. Je peux également assurer que nous n'allons pas restructurer la dette. (...) Oui, il y aura un allongement de l'emprunt accordé par le Fonds monétaire international et l'Union européenne, et il y a eu des discussions sur les modalités du prêt. Je crois que c'est en cours" a-t-il déclaré, soulignant qu'un assouplissement des modalités de remboursement permettrait à la Grèce d'éviter un "choc" en 2014.

Commentaire 1
à écrit le 29/01/2011 à 12:16
Signaler
Comme chaque année, ils ont beaucoup parler pour ne rien dire (et ne rien faire). Ils ont beaucoup frimer et oublié les sujets comme celui que je vous ai envoyé hier au sujet de la pollution du plastique dans les mers et océans (que vous n'avez, surt...

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.