Inflation plus forte que prévu aux Etats-Unis

Les prix à la consommation aux Etats-Unis, hors alimentation et énergie, ont progressé à un rythme plus rapide que prévu en janvier, mais cette hausse n'est pas suffisamment prononcée pour conclure à un retour des pressions inflationnistes.
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Le département du Travail a indiqué jeudi que l'indice sous jacent (hors alimentation et énergie, les éléments les plus volatils) avait crû de 0,2%, sa plus forte hausse depuis octobre 2009, contre 0,1% en décembre. Cette avancée, supérieure à la prévision moyenne de 0,1% des économistes, est principalement due à la hausse des coûts de l'habillement, du logement et du transport aérien. "C'est en ligne avec nos observations selon lesquelles la tendance déflationniste a touché un point bas au quatrième trimestre", commente Michael Gapen, économiste chez Barclays Capital, cité par l'agence Reuters, ajoutant que les prix de vente ne répercutaient pas encore la hausse des coûts de production.

L'indice général (incluant l'alimentation et l'énergie) des prix à la consommation a progressé de 0,4% en janvier, comme en décembre, les prix de l'alimentation et de l'énergie ayant compté pour deux tiers de cette hausse. Les économistes tablaient sur une inflation de 0,3%.

Le scénario d'une inflation toujours mesurée est maintenu en raison de la hausse des inscriptions au chômage la semaine dernière, qui indique que la reprise sur le marché du travail devrait rester progressive. De quoi limiter la croissance des salaires.

Dans un second rapport, le département du Travail a en effet indiqué que les inscriptions au chômage avaient augmenté de 25.000 au cours de la semaine au 12 février, pour atteindre 410.000, alors qu'elles avaient reculé la semaine précédente. Les économistes prévoyaient 400.000 inscriptions au chômage, seuil en dessous duquel ils voient le signal d'une solide croissance de l'emploi.

Le nombre de personnes percevant régulièrement des indemnités s'est élevé à 3,911 millions lors de la semaine au 5 février (dernière semaine pour laquelle ces chiffres sont disponibles) contre 3,910 millions la semaine précédente.

Par ailleurs, la Réserve fédérale de Philadelphie a annoncé que son indice d'activité s'élevait à 35,9 en février contre 19,3 le mois précédent, soit son plus haut niveau depuis janvier 2004.
 

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