Le premier ministre grec ne croit pas que son pays devra sortir de l'euro

Dans un entretien au quotidien italien Corriere della Sera, le socialiste Georges Papandréou a mis l'accent sur l'importance du programme de privatisation dans le plan de redressement du pays. estimant que son pays ne sera pas confronté à un défaut de paiement et ne sortira pas de l'euro.
Le Premier ministre grec George Papandréou. Copyright Reuters

Le programme de privatisations du gouvernement grec est devenu l'une de ses premières priorités, explique le Premier ministre Georges Papandreou dans un entretien publié samedi par le Corriere della Sera.

"Au départ, les privatisations n'étaient pas une priorité. Maintenant, elles sont en tête de l'ordre du jour. Nous allons démontrer que nous sommes capables d'honorer les échéances de notre dette avec une série de projets de développement." explique le chef du gouvernement socialiste. Georges Papandreou assure dans cet entretien que dans son pays, "il y a un large consensus autour de notre plan, y compris dans l'opposition et l'opinion publique." Le Premier ministre se dit persuadé qu'il n'y aura pas de défaut de paiement et qu'Athènes ne quittera pas la zone euro.

Le plan de sauvetage de la Grèce mis au point l'an dernier par l'Union européenne et le Fonds monétaire international prévoit son retour sur le marché obligataire en 2012, mais certains doutent qu'elle puisse le faire sans une nouvelle aide. "J'espère que cela n'arrivera pas, que nous pourrons revenir sur le marché au moins partiellement, dans la mesure ou nous disposerons de réserves additionnelles en 2012. Nous observons. Ce n'est pas à nous de décider de la réaction du marché", ajoute le chef du gouvernement, dont l'interview a été réalisée à Oslo.

Commentaires 6
à écrit le 15/05/2011 à 16:42
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Ce qui se passe en ce moment sous nos yeux , c'est le résultat d'une politique européenne dogmatique qui veut que tous les états avancent d'un même pas, quitte à empêcher certains d'avancer ou pire, à les faire avancer malgré eux. Il aurait été telle...

le 16/05/2011 à 9:32
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Je partage votre opinion qui est malgré tout teintée de pessimisme. Bien sur que faire avancer les européens d?un même pas est une erreur, mais ceci est inscrit dans le traité de Maastricht qui oblige la BCE à pratiquer le même taux d?intérêt pour t...

à écrit le 15/05/2011 à 9:08
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La Tribune,je vous ai envoyé ce matin très tôt une notice qui ne parait pas ( des notices ) sue l'euro et la Grèce qui me parissent intéresser tout un chacun car nous sommes sur le même bateau. Vous avez déjà fait sauter mes avis précédemment sur d'a...

à écrit le 15/05/2011 à 8:15
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Donc tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes.....au fait, n'etait-ce pas ce meme premier ministre qui criait haut et fort a l'epoque que la Grece n'avait pas besoin d'aide et qu'elle s'en sortirait toute seule, avec la caution de Lagarde, D...

à écrit le 14/05/2011 à 17:34
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Les grecs, ceux qui sont soi disant les décideurs politiques, n'ont pas la moindre idée de la situation dans laquelle se trouve leur pays. La Grèce n'a plus rien à faire dans la zone euro, il faut organiser sa sortie sur des bases réalistes c'est à d...

à écrit le 14/05/2011 à 14:30
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SAUF QUE LA FINANCE D' UN PAYS CE N' EST PAS UNE RELIGION.... JE TROUVE GLACANT QU' CHEF D' ETAT PUISSE DIRE....JE CROIS OU JE NE CROIS PAS ..... IL FAUT DES CERTITUDES DANS LA MARCHE D' UN PAYS...LE DOUTE DANS LA VIE CE SONT DES SABLES MOUVANTS...

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