Le premier ministre grec ne croit pas que son pays devra sortir de l'euro

Par latribune.fr  |   |  231  mots
Le Premier ministre grec George Papandréou. Copyright Reuters
Dans un entretien au quotidien italien Corriere della Sera, le socialiste Georges Papandréou a mis l'accent sur l'importance du programme de privatisation dans le plan de redressement du pays. estimant que son pays ne sera pas confronté à un défaut de paiement et ne sortira pas de l'euro.

Le programme de privatisations du gouvernement grec est devenu l'une de ses premières priorités, explique le Premier ministre Georges Papandreou dans un entretien publié samedi par le Corriere della Sera.

"Au départ, les privatisations n'étaient pas une priorité. Maintenant, elles sont en tête de l'ordre du jour. Nous allons démontrer que nous sommes capables d'honorer les échéances de notre dette avec une série de projets de développement." explique le chef du gouvernement socialiste. Georges Papandreou assure dans cet entretien que dans son pays, "il y a un large consensus autour de notre plan, y compris dans l'opposition et l'opinion publique." Le Premier ministre se dit persuadé qu'il n'y aura pas de défaut de paiement et qu'Athènes ne quittera pas la zone euro.

Le plan de sauvetage de la Grèce mis au point l'an dernier par l'Union européenne et le Fonds monétaire international prévoit son retour sur le marché obligataire en 2012, mais certains doutent qu'elle puisse le faire sans une nouvelle aide. "J'espère que cela n'arrivera pas, que nous pourrons revenir sur le marché au moins partiellement, dans la mesure ou nous disposerons de réserves additionnelles en 2012. Nous observons. Ce n'est pas à nous de décider de la réaction du marché", ajoute le chef du gouvernement, dont l'interview a été réalisée à Oslo.