
Se tenir prêt à affronter le pire scénario catastrophe. Tel est le but de l'OCDE dont le rapport sur les "futurs chocs mondiaux" vient d'être publié. L'organisation internationale avertit les dirigeants du monde contre ces menaces financieres, naturelles, technologiques, sociales et politiques. De la collision avec un astéroïde à l'onde de choc du type "effet papillon" qui pourrait faire naitre une pandémie de la propagation d'un germe, une large variété de cas sont envisagés.
Orage magnétique
Cinq sont particulièrement pointés. Il s'agit des pandémies, accélérées par les voyages en avion notamment, les attaques informatiques contre des "infrastructures critiques" facilitées par Internet, les crises financières, les révolutions et révoltes sociales et mais aussi les orages géomagnétiques d'origine solaire. Pour justifier le risque encouru dans ce dernier cas, l'OCDE prend l'exemple d'un orage magnétique qui a touché le système électrique du Québec en 1989 et aurait coûté 6 milliards de dollars américains.
"Les récents chocs mondiaux, comme la crise financière de 2008 ont conduit les dirigeants et les stratèges de l'industrie à réexaminer leur manière de se préparer et de répondre à de tels chocs systémiques"n est-il précisé dans ce document. Ces désastres aux conséquences mondiales à court terme seraient même "plus fréquents" et auraient des "effets plus graves" que par le passé.
Dangers de la mondialisation
Selon les auteurs de ce rapport, "les interconnexions et interdépendances qui caractérisent l'économie moderne et globalisée" auraient tendance à amplifier la gravité de ces catastrophes si elles venaient à se réaliser. Si ces interdépendances sont "efficaces pour augmenter les profits", elles ont aussi "des effets néfastes pour la societé". De plus, la mobilité de l'information, du capital et des hommes contribue à augmenter la vitesse de propagation de ces "chocs".
A propos des crises financières, leur propension à se traduire en crise dans l'économie réelle est particulièrement mise en avant. "Il semble que ces crises continueront à se produire, c'est pourquoi des outils sont nécessaires pour les anticiper et réduire la sévérité de leur impact", est-il souligné dans le texte.
C'est pourquoi, les membres de l'OCDE à l'origine de cette étude conseillent de mettre en place des instruments de veille et d'information à l'échelle internationale. Il est aussi préconisé de calculer les coûts de ces menaces en terme économique. Selon le rapport, les Etats continueront à jouer un rôle dans la gestion des chocs mais ils "devront de plus en plus agir de concert avec d'autres acteurs dans le milieu de l'entreprise, les ONG, la communauté scientifique et les citoyens".
l'inversion des poles se précise et s'accélère.
BIEN PRÉOCCUPANT CE PHÉNOMÈNE qui s'étale sur des décennies.
Le monde tel que nous le connaissons et les technologies que nous utilisons
et dont nous sommes dépendant risquent fort de devenir inopérantes
avec les conséquences qu'on peut difficilement imaginer.
Ah ! oui, inversion des poles = forte diminution de la protection contre les vents solaires ! Enfin, les tortues ont survécues à ça et à plusieurs reprises. Nous ?
Aussi (?) mais ... avec des lances et des peaux de bête suldos ! Pfiouuuu !!! A.C
P.ex : une première entreprise n'a qu'un fournisseur français et quelques stocks, une deuxième entreprise n'a qu'un fournisseur étranger ou des fournisseurs étrangers situés tous dans le même coin et travaille en flux tendus (Cf. industriels de l'automobile qui importent des pièces du Japon), une troisième à des fournisseurs français et étrangers et quelques stocks : A votre avis laquelle sera le moins impactée en cas de pb en France ou à l'étranger ?
En fait c'est un simple rappel de bon sens paysan.
C'est comme dans la construction : on découvre qu'une citerne dans/sous les maisons, ça permet de réduire les inondations et l'encombrement du réseau d'évacuation des eaux dès qu'il pleut et que ça soulage les réseaux d'approvisionnement et rivières en cas de sécheresses : Ce n'est que du bon sens appliqué depuis des millénaires mais on l'avait oublié pendant 30 ans.
Pour l'OCDE : Il étaient libéraux, mais ils évoluent et proposent des choses intéressantes. C'est comme pour le FMI : un médecin qui propose des solutions qui ne marchent pas finit par perdre sa clientèle, donc ils ont évolué.