Jean-Claude Trichet : "les Européens ne subventionnent pas la Grèce à fonds perdus"

Dans une interview livrée au magazine Le Point, à paraître ce jeudi, Jean-Claude Trichet défend le nouveau plan de soutien accordé à la Grèce, le 21 juillet dernier lors du sommet de Bruxelles.
Copyright Reuters

Dans une interview livrée au magazine Le Point, à paraître ce jeudi, Jean-Claude Trichet revient sur l'accord trouvé pour sauver la Grèce. Pour rappel, ce nouveau de plan de soutien à la Grèce prévoit un réaménagement de sa dette, impliquant le secteur privé et réformant le fonds de stabilité.

Le patron de la BCE, qui quitera ses fonctions en novembre, se dit satisfait des mesures prises par les Etats membres de la zone euro quant au nouveau plan de soutien de la Grèce.

Il soutient qu'au delà des 109 milliards d'euros accordés à la Grèce il est " absolument fondamental que la Grèce reprenne le contrôle de ses grands équilibres le plus rapidement possible et le plus rigoureusement possible le programme de remise en ordre de son budget". Car précise-t-il, "les Européens ne subventionnent pas la Grèce à fonds perdus."

Concernant une éventuelle sortie de la Grèce de la zone euro, elle est impensable pour le président de la Banque centrale européenne : "c'est une hypothèse que personne n'a envisagé un instant".

En revanche, Jean-Claude Trichet veut que l'on tire les leçons de l'expérience grecque. Il a tenu ainsi à adresser un message d'avertissement à l'ensemble des acteurs de la zone euro : "la crise est un révélateur. (...) Les pays qui ont été très attentifs à leur budget (...) comme l'Allemagne et l'Autriche ont eu création d'emplois et diminution du chomâge même en temps de crise".

Commentaire 0

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.