L'Allemagne a affirmé lundi que le communiqué conjoint diffusé dimanche par Paris et Berlin ne représentait pas un engagement supplémentaire à racheter des obligations de pays européens en difficulté via le Fonds européen de stabilité financière.
"Rien n'a changé par rapport aux accords conclus (par les dirigeants européens) le 21 juillet", a déclaré lundi Christoph Steegmans, un porte-parole du gouvernement. Dans le communiqué de dimanche, la chancelière Angela Merkel et le président Nicolas Sarkozy affirmaient que le FESF serait en mesure à l'avenir d'intervenir sur les marchés afin d'acheter des obligations en fonction des analyses de la BCE, qui pourrait justifier "une intervention sur les marchés secondaires".
Ces propos semblaient aller au-delà des engagements du 21 juillet. Les dirigeants européens avaient alors autorisé le FESF à effectuer des achats sur le marché secondaire, tout en fixant des limites strictes à de telles opérations.