Paris et Berlin poussent les feux pour boucler l'aide à la Grèce

Nicolas Sarkozy recevra ce vendredi le Premier ministre grec pour faire le point sur la situation de son pays après la ratification par Berlin de l'accord européen renforçant le FESF. Le chef de l'Etat dévoilera ensuite les propositions franco-allemandes sur la mise en œuvre de l'aide à la Grèce.
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Le président de la république recevra ce vendredi George Papandréou, pour faire le point sur la situation de son pays après la ratification par l'Allemagne de l'accord européen renforçant le FESF, a annoncé jeudi la présidence. Le chef de l'Etat a en outre précisé, à Tanger, qu'il dévoilerait ensuite les propositions franco-allemandes sur la mise en oeuvre de l'aide à la Grèce.

"Soulagé" par le feu vert allemand

Nicolas Sarkozy, "soulagé" par le feu vert allemand, s'est entretenu ce jeudi avec la chancelière Angela Merkel, qu'il a félicitée pour le vote du Bundestag qui fait de l'Allemagne le onzième pays à ratifier le deuxième plan européen de sauvetage de la Grèce adopté le 21 juillet dernier, dans lequel est prévu un renforcement du Fonds européen de stabilisation financière (FESF). Chypre a fait de même peu après. "C'est un pas important qui a été accompli au service de la stabilité de la zone euro", a poursuivi le président. Angela Merkel et Nicolas Sarkozy "incitent l'ensemble des partenaires qui n'auraient pas encore procédé aux ratifications parlementaires à mener à terme ce processus dans les plus brefs délais", ajoute le texte de l'Elysée.

La stratégie franco-allemande dévoilée ce vendredi

"C'est très important que cet axe franco-allemand puisse s'exprimer dans l'application concrète des décisions qui ont été prises à la fin du mois de juillet", a-t-il dit.
"J'aurai l'occasion demain, après voir vu et rencontré le Premier ministre grec, de dire exactement quelle est notre stratégie s'agissant du soutien que nous devons à un pays européen comme la Grèce", a-t-il poursuivi.

Commentaires 3
à écrit le 01/10/2011 à 5:36
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Il s'agit d'un choix, celui du suicide collectif.

à écrit le 30/09/2011 à 21:26
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Le Président Sarkozy fait bonne mine avec l'argent des Allemands!

à écrit le 30/09/2011 à 12:25
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Nous n'avons pas à payer l'inertie,et le mot est faible,pour les Grecs,qui ne sont que des à assistér; Nous avons nos pauvres,nos sans soins,nos démunis, Pensons à nos suivants à qui nous laisserons des dettes,faites par des Etats ,peu scrupuleux.

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