Le dispositif algérien de création de microentreprises séduit Paris

En visite à Alger, la secrétaire d'État à la Jeunesse française Jeannette Bougrab veut transposer le succès du modèle en France pour aider les jeunes.
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Le dispositif algérien d'aide à la création de microentreprises par des jeunes chômeurs intéresse la France. Lors de sa visite à Alger, les 9 et 10 octobre dernier, la secrétaire d'État à la Jeunesse Jeannette Bougrab a été séduite par le système algérien d'aide aux jeunes pour se lancer dans l'entrepreneuriat. Selon nos informations, Jeannette Bougrab, vient de transmettre une note à son gouvernement sur l'intérêt d'instaurer en France un système similaire à celui en vigueur depuis quinze ans en Algérie.
Jeannette Bougrab devrait rencontrer une nouvelle fois le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports Hachemi Djiar pour approfondir les discussions sur le sujet. En Algérie, le dispositif d'aide à la création de microentreprises a permis de faire émerger 400.000 emplois, selon les chiffres officiels. Le nombre de projets lancés dans le cadre du dispositif de l'Agence nationale de soutien à l'emploi des jeunes (Ansej) est passé de 10.000 en 2008 à 20.000 en 2009 et à 22.000 en 2010, selon les chiffres officiels. Durant le premier semestre 2011, le gouvernement algérien a accordé près de 350 millions d'euros de crédits pour soutenir la création de microentreprises via son Agence, selon les données officielles. « Au total, 108.573 dossiers de projets d'activités de jeunes promoteurs ont été validés durant le premier semestre de 2011 dans le cadre du dispositif Ansej, contre 25.256 dossiers validés durant le premier semestre 2010, enregistrant ainsi une augmentation de 330 %», selon le directeur général de l'Ansej, Mourad Zemali.
Chaque année, l'Algérie consacre d'importants moyens financiers pour soutenir la création de microentreprises. En février dernier, le président Abdelaziz Bouteflika a ordonné aux banques de ne plus refuser de financer les projets Ansej. Il a également réduit l'apport personnel exigé au postulant au crédit à 1 % du montant global du projet d'activité lorsque celui-ci est inférieur ou égal à 50.000 euros, et à 2 % du montant global du projet d'activité lorsque celui-ci se situe entre 50.000 euros et 100.000 euros.

Commentaires 6
à écrit le 22/08/2013 à 20:23
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quelle est la solution

à écrit le 26/10/2011 à 16:55
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tout a fait daccord doute mai tu sais tout sa c'est fait pour calmer les GENS et les payer surtout acheter la paie social

à écrit le 21/10/2011 à 13:31
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apport de 500 euros pour un projet de 50 000 ? c'est très risqué! les revenus du gaz algérien (si ils étaient bien employés et non détournés par une poignée au pouvoir!) devraient permettre mieux!

à écrit le 21/10/2011 à 11:11
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ou de la méconnaissance, pour ne pas dire incompétence

à écrit le 21/10/2011 à 10:37
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Cela existe déjà en France.... Ce n'est que du vent ... de politicienne !!

à écrit le 21/10/2011 à 10:03
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Une bonne idée est une bonne idée d'où qu'elle vienne.

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