Le sommet de l'Eurogroupe commence sans gouvernement grec

Faute d'accord entre le premier ministre Papandréou et son rival de droite quant à la formation d'un gouvernement d'union nationale, le sommet de l'Eurogroupe va commencer sans gouvernement grec.
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La situation politique et budgétaire de la Grèce, le cas italien et la réforme du fonds de soutien à l'euro réunissent de nouveau les ministres des Finances de la zone euro ce lundi soir à Bruxelles. Mais aucune décision concrète n'est cependant attendue sur ces trois dossiers avant une nouvelle réunion de l'Eurogroupe et du conseil Ecofin les 29 et 30 novembre, ont indiqué plusieurs sources européennes de haut rang.

Toujours aucun gouvernement en Grèce

Le Premier ministre George Papandréou et son rival de droite Antonis Samaras n'étaient toujours pas parvenus à un accord sur la composition et le chef du gouvernement d'union nationale qu'ils sont convenus de former, à l'ouverture lundi 16h00 de la réunion de l'Eurogroupe, notamment consacrée à la Grèce.

Les médias grecs tablaient dans la matinée sur des annonces rapides, pour lancer un signal clair aux partenaires européens, qui doivent presser la Grèce, représentée à Bruxelles par son ministre des Finances, Evangélos Vénizélos, de clarifier ses intentions en matières de réformes et d'économies budgétaires.

Selon les médias, les tractations socialistes-conservateurs se heurtent aux réticences de la droite à présenter des ministres pour le futur gouvernement, alors qu'elle a bataillé jusque-là contre la cure d'austérité dictée au pays par ses bailleurs de fonds et affûte ses armes pour un prochain combat électoral.

L'accord conclu dimanche soir entre Papandréou et Samaras prévoit en effet des élections anticipées autour du 19 février, une fois lancée par la nouvelle équipe la mise en oeuvre du plan de désendettement de la Grèce adopté à Bruxelles fin octobre.

Un soutien clair des conservateurs était réclamé par le candidat pressenti à la direction du nouveau gouvernement, le socio-libéral Lucas Papademos, qui fut vice-gouverneur de la Banque centrale européenne de 2002 à 2010. L'arrivée prochaine de Papademos à Athènes a été annoncée dans l'après midi, il revient des Etats-Unis où il enseigne à l'université de Harvard.

Commentaires 7
à écrit le 08/11/2011 à 11:08
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Tant qu'il y a des représentant de Merkozy on peut se passer des Grecs, quantité négligeable.

à écrit le 07/11/2011 à 21:46
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Pour la plupart des acteurs économiques, la Grèce est déjà hors UE. Ne reste plus que l'officialisation du calendrier. Les planches à billets (drachme) tournent certainement déjà en un lieu secret.

le 08/11/2011 à 9:57
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Les rumeurs courent...

à écrit le 07/11/2011 à 19:51
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De toute façon, ce n'est plus le Premier ministre grec qui décide en Grèce, c'est bien ce qu'il faut comprendre n'est-ce pas, alors un ministre des Finances...

à écrit le 07/11/2011 à 18:49
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Ca risque de coincer. A qui Merkel et Sarkozy vont ils donner leurs ordres ? Peut etre devront ils s'installer a tour de role a Athenes, un mois chacun ou pourquoi ne pas y envoyer Von Rompuy, il a tout du heros Grec et rien a faire a Bruxelles

à écrit le 07/11/2011 à 18:48
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Tant que les règles permettront des excèdent de la balance commerciale chroniques entre les pays de la zone euro, (Allemagne 14 Milliards par mois depuis 17 ans d'affilés) un équilibre budgétaire des pays déficitaires (qui dit excèdent dit déficit) n...

le 07/11/2011 à 19:09
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Vous avez raison Adolf mais cet etat de fait est bien utile a l'Allemagne. Prenez l'exemple des Jeux Olympiques d'Athenes. La Grece ,qui bien evidemment n'avait pas d'argent, a emprunte des milliards et la societe Allemande Siemens a facture des mill...

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