Grèce : Papademos pour un nouveau plan d'ajustement budgétaire

Le nouveau Premier ministre grec a indiqué que la mise en œuvre des décisions prises lors du sommet de la zone euro le 27 octobre serait la "principale tâche" de son gouvernement. Selon un sondage, les Grecs voient d'un bon œil la nomination de Lucas Papademos.
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La mise en oeuvre des décisions prises lors du sommet de la zone euro le 27 octobre sera la "principale tâche" du nouveau gouvernement grec, car la participation du pays dans la zone euro "est en jeu", a déclaré ce leundi soir le nouveau Premier ministre, Lucas Papademos devant le parlement.

Lucas Papademos, à la tête d'un gouvernement de coalition réunissant socialistes, droite et extrême-droite, qui prononçait son premier discours public à l'ouverture du débat sur le vote de confiance au parlement, a prévu que le déficit public du pays en 2011 sera réduit "aux alentours de 9%" du PIB après avoir été de 10,6% en 2010 et de 15,7% en 2009.

"Pour poursuivre les efforts de redressement de l'économie, nous avons besoin du soutien de nos partenaires européens (...) et d'un nouveau programme d'ajustement budgétaire", a-t-il déclaré, ajoutant que les cent jours donnés à son gouvernement ne suffiraient à accomplir cette tâche immense.


Par ailleurs, près de 73% des Grecs pensent que le choix de Papademos comme Premier ministre est un "bon choix" ou "probablement un bon choix" et 78% pensent que la formation d'un nouveau gouvernement est "positive" ou "plutot positive" contre seulement 20% à penser le contraire, selon un sondage réalisé pour l'édition du dimanche du journal grec To Vima.

Kapa Search, l'institut à l'origine de ce sondage, a également recueilli les émotions suscitées par la formation du nouveau gouvernement auprès d'un échantillon de 1003 citoyens. Selon les données receuilies, le nouveau gouvernement a principalement provoqué l'espoir (42,2%) et le calme (17,4%), plutôt que l'inquiétude (8,5%), l'indifférence (8,5%), la colère (7,5%) contre tout juste 5,4% pour "le pessimisme et la peur" et 1,9% pour "la tristesse".

A titre de comparaison, durant la période précédant la chute du gouvernement de George Papandréou, l'accord du 27 octobre et l'annonce du référendum, les Grecs étaient 40,9% à ressentir un sentiment de "colère", alors que 19% des personnes interrogées se déclaraient "indifférents", 15,7% ont répondu "pessimisme et peur", tandis que "l'espoir" semblait refléter le sentiment de 5,9% des sondés.

Enfin, 63,4% des citoyens interrogés pensent que la formation d'un gouvernement d'union nationale était une meilleure solution que des élections immédiates, et 78,6% pensent que le nouveau gouvernement pourra assurer la place de la Grèce dans l'euro.

Commentaires 6
à écrit le 15/11/2011 à 5:36
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Les grecs devront donner la totalité de leurs revenus et de leur patrimoine à l?État, les fonctionnaires feront du bénévolat, suppression des dépenses des dépenses de santé, etc....

à écrit le 14/11/2011 à 19:39
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Pourrait-on nous dire ce qu'il fait concrètement pour réformer la Grèce, au jour le jour, plutôt que de nous répéter qu'il déclare qu'il va s'occuper de réduire les déficits et la dette depuis une semaine ? On a l'impression d'entendre un choeur de s...

à écrit le 14/11/2011 à 19:13
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Lorsqu'on leur fournira du sable et du jus de citron pour les nouvelles mesures, je pense que la colère reviendra en premier.

à écrit le 14/11/2011 à 18:21
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A voir sa tète, Papademos à l'air moins enthousiaste ! On peut remarquer qu'en Europe que ce sont les technocrates qui sont nommés premiers ministres ou président du conseil. En France ,je ne vois pas qui l'on pourrait mettre ? Les paris so...

le 14/11/2011 à 21:07
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Jean-Claude Trichet par exemple....

à écrit le 14/11/2011 à 18:21
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L'espoir fait vivre les peuples, c'est sans doute ça la démocratie (sic)!

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