Le troisième homme le plus riche du monde n'a pas hésité à critiquer la gestion par les différents gouvernements de la crise de la dette en zone euro. Pour lui, cette crise a révélé un "défaut majeur" dans la zone euro et il faudra plus que des mots pour y remédier, estime Warren Buffett, le patron du fonds d'investissement Berkshire Hathaway.
Le célèbre financier américain, âgé de 81 ans ne mâche pas ses mots. "Il y a un défaut majeur dans le système de l'euro... Je sais que le système tel qu'il est actuellement conçu comporte un défaut majeur, qu'on ne peut corriger seulement par des mots", a-t-il déclaré lundi à la chaîne CNBC, à l'occasion de son premier voyage au Japon.
Pour autant, il ne donne aucune solution pour y remédier. Warren Buffett a également précisé qu'il n'avait aucune idée de la manière dont la crise de la dette européenne finirait mais il a observé qu'il y avait de bonnes valorisations dans les sociétés européennes.
Il ne s'inquiète pas pour les entreprises européennes. "Non pas dans l'espace de la dette mais dans celui des actions, il y a des opportunités; il y a bien une dizaine de sociétés européennes attrayantes", a-t-il noté.
Lesquelles ? Il ne l'a pas dit. En France, seules trois valeurs du CAC40 sont encore dans le vert depuis le début de l'année.