Wall Street reste inquiète de l'avenir de la zone euro

Par latribune.fr avec Rodrigo Campos à New-York  |   |  326  mots
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Alors que la réponse européenne à la crise de la dette est en tête des préoccupations, le président Obama doit rencontrer lundi à Washington le président du Conseil européen, Herman van Rompuy, et le président de la Commission, José Manuel Barroso.

A Wall Street, l'attention se portera à nouveau cette semaine sur la situation de la dette souveraine dans la zone euro, sur les émissions d'emprunts et les rendements atteints, tandis que les indicateurs macro-économiques américains risquent de passer au second plan.

"Cela se résumera à une tentative des Etats-Unis de convaincre les dirigeants européens de mettre quelque chose en place pour résoudre la crise", commente Todd Salamone chez Schaeffer's Investment Research à Cincinnati, dans l'Ohio.

De même, l'incertitude est grande quant au résultat à attendre de la réunion des ministres des Finances de la zone euro (Eurogroupe) mardi.

Jeudi, le président de la Banque centrale européenne Mario Draghi présentera le rapport annuel de l'institution au Parlement européen.

Dans ce contexte très orienté sur l'Europe, les indicateurs macro-économiques risquent de passer au second plan.

Les investisseurs suivront tout de même, sur le plan immobilier, les ventes de logements neufs et l'indice des prix S&P/Case-Shiller lundi et mardi

L'indicateur du moral des ménages sera donné mardi par le Conference Board alors que les ventes en ligne se sont bien portées pour le Black Friday, au lendemain de Thanksgiving.

Les données manufacturières de l'indice ISM des directeurs d'achats seront également suivies jeudi et seront à compléter avec celles de l'Europe et de la Chine jeudi.

Il ne faudra pas non plus négliger les données sur l'emploi avec mercredi les enquêtes ADP et Challenger, jeudi les inscriptions hebdomadaire au chômage avant le point d'orgue de vendredi avec les chiffres mensuels de l'emploi.

"Ce sera rafraîchissant de se concentrer sur les chiffres américains pour changer", commente Brian Lazorishak, chez Chase Investment Counsel à Charlottesville, en Virginie.

Si l'actualité européenne le permet, l'attention se portera, dit-il, su le marché du travail où "la plupart des gens attendent une modeste amélioration".

Danielle Rouquié pour le service français