
C'est en tout cas ce qu'a déclaré le directeur général de l'agence Edward Parker mercredi à Milan. L'Espagne, l'Italie, la Belgique, l'Irlande, Chypre et la Slovénie avaient été placés "sous surveillance" en décembre. "Nous nous attendons à ce que cette surveillance conduise à une réduction d'un à deux crans de la notation des pays concernés", a affirmé Edward Parker.
La France, dégradée par S&P vendredi, ne serait pas concernée par ce mouvement. Encore notée AAA par Fitch, elle est certes sous "surveillance négative". L'agence a cependant affirmé récemment, mais avant la dégradation par sa concurrente, qu'elle n'envisageait pas d'ôter cette année la note suprême à l'Hexagone.
De son côté, Moody's n'a pas remis en cause sa note AAA avec une perspective stable. La dégradation de l'Italie pourrait être particulièrement douloureuse pour la Péninsule, actuellement noté A+, soit le quatrième cran dans le niveau des notations de l'agence. Le directeur général de Fitch a du reste affirmé que l'avenir de la dette italienne est "crucial pour l'avenir de la zone euro dans sa totalité". Pour autant, il estime que le risque d'une explosion de la zone euro est "très faible". L'impact de ces annonces sur les marchés pourra être évaluée dès jeudi avec les adjudications prévues de dettes espagnoles et françaises.
Ces bénéfices ont souvent été réalisés aux dépens d'un surendettement des autres pays de l'Union Monétaire et de l'UE, en fait ce sont pour l'ensemble de l'UE des faux bénéfices, la fuite de capitaux elle est bien réelle. Les usines ont bien été construite partout dans le monde et sont aussi productives sinon plus productives que les nôtres.
Ainsi vouloir limiter la dette budgétaire d'un pays, sans en limiter le déficit de la balance commerciale, conduit ce pays inexorablement à la pauvreté. La fuite de capital due au déficit de la balance commerciale n'étant ni contrôlée ni interdite, ces pays à la balance commerciale déficitaire vont vivre pendant quelques temps de leur substance avant de sombrer dans la misère totale.
C'est en améliorant la productivité de ces pays que nous pourront sortir de la crise.
Pour arriver à augmenter la productivité il faut protéger l'économie de ces pays de la concurrence des économies plus fortes par des moyens autres que par le dumping des salaires.
Au sein de l'Union Monétaire il est nécessaire d'arriver à une convergence des économies mais aussi des salaires.-------------------------
http://www.lemonde.fr/societe/infographie/2007/11/29/pourquoi-le-cout-du-travail-francais-est-l-un-des-plus-eleves-d-europe_983752_3224.html
Il faut utiliser tous les moyens possibles pour détruire ces agences de notation.