Le président de la Banque mondiale favorable à la création d'une banque d'investissement des Brics

L'actuel président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, s'est dit "assez économiste pour ne pas être partisan des monopoles" et a soutenu l'idée de la création d'une banque d'investissement sur laquelle ont planché les Brics lors de leur quatrième sommet, à New Delhi.
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Le président de la Banque mondiale Robert Zoellick s'est dit favorable, dans un entretien publié dimanche par le Financial Times sur son site internet, à l'idée du groupe des pays émergents des "Brics" de monter une banque de développement concurrente. "Je suis assez économiste pour ne pas être partisan des monopoles", a affirmé Robert Zoellick au quotidien britannique. Si les Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud) "décident qu'ils veulent un autre véhicule de financement, très bien. Essayons de voir comment nous pouvons travailler avec", a-t-il poursuivi.

Robert Zoellick était à New Delhi au moment où s'y tenait le quatrième sommet des Brics. A l'issue de celui-ci, les cinq pays membres se sont engagés à étudier "la faisabilité et la viabilité" d'une "nouvelle Banque de développement pour mobiliser des ressources pour des projets d'infrastructures et de développement durable dans les Brics et d'autres économies émergentes et pays en développement".

Les Brics sont des clients importants de la Banque mondiale, en particulier l'Inde qui est le premier d'entre eux. Mais ces pays estiment ne pas être suffisamment représentés dans les instances de direction et de décision de l'institution de Washington. Pour autant, aucun de ces cinq pays n'a présenté de candidat à la succession de Robert Zoellick, qui doit quitter ses fonctions à la fin de son mandat le 30 juin. Pour mémoire, la présidence de la Banque mondiale a toujours échu à un Américain depuis 1946.

Commentaire 1
à écrit le 02/04/2012 à 8:03
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Vous ne semblez pas comprendre que les BRICS veulent initier un nouvel ordre mondial et ne plus avoir la mafia USA-UE comme unique maître d'oeuvre de la mondialisation. Par avarice, frime et hégémonique attitude nous, occidentaux avons rater la chanc...

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