Le Japon révise à la baisse sa production industrielle en avril

La production industrielle au Japon a fléchi de 0,2% en avril sur un mois et non augmenté d'autant comme le laissaient supposer les premiers chiffres publiés fin mai, a annoncé jeudi le ministère de l'Economie.
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Le ministère de l'Economie japonais a annoncé jeudi qu'il corrigait son chiffre de la production industrielle en avril. Alors qu'il avait initialement annoncé une hausse de 0,2% sur un mois, la production industrielle du Japon a finalement reculé de 0,2%. Cette révision négative provient principalement d'une activité moindre qu'estimé dans le domaine de l'électronique et des appareils de télécommunications.

La production des usines nippones avait augmenté de 2,3% en décembre et de 0,9% en janvier puis baissé de 1,6% en février avant de reprendre 1,3% en mars, évoluant en dents de scie au gré des fluctuation de l'activité internationale. Si le secteur stratégique de l'automobile joue les locomotives grâce à la demande étrangère et aux subventions à l'achat offertes au Japon, les autres secteurs sont plus à la merci des variations de besoins et des effets de la concurrence.

Les livraisons ont de leur côté crû de 0,6% en avril (au lieu de +0,9% comme annoncé dans un premier temps) et les stocks ont augmenté de 2% (donnée inchangée), a précisé le ministère de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie (Meti). Par rapport à celle d'avril 2011, mois au cours duquel l'activité avait plongé à cause du séisme, la production industrielle a cependant rebondi de 12,9% en avril 2012, a précisé le ministère.

Les perspectives pour les mois suivants sont difficiles à établir, mais il apparaît quasi certain qu'un ralentissement se produira dans le secteur de l'automobile, le mesures de soutien à l'achat de voitures écologiques risquant de prendre fin en juillet ou août pour cause de budget épuisé. Ces derniers mois, l'industrie nippone est confrontée à une situation délicate, à cause des conséquences de la catastrophe naturelle du 11 mars 2011, des problèmes d'endettement européen qui freinent la demande, ainsi que la cherté du yen pénalisante pour les produits fabriqués au Japon et vendus à l'étranger.

Commentaire 1
à écrit le 14/06/2012 à 14:35
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C'est déjà beau (-0,2%), franchement qui voudrait d'un produit Japonais après Fukushima?

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