Obama et Bernanke demandent au Congrès de relever le plafond de la dette

Plus du tout disposé à faire des courbettes aux républicains comme cela a été le cas pendant son premier mandat, Barack Obama à l'orée de son second terme a fait pression sur les républicains en leur rappelant que le sort économique de la nation était entre leurs mains.
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Barack Obama a prévenu les républicains de la chambre qu?ils ne recevraient pas de ?rançon en échange (d?un accord) pour avoir permis à l?économie américaine de ne pas s?écraser.? Le 44ième président a rappelé avec fermeté qu?il n?accepterait pas de chantage des républicains qui entendent faire pression en demandant au gouvernement d?effectuer des coupes drastiques dans les budgets de l?éducation, d?aide sociale et de la santé.
Depuis le 31 décembre, l'Etat américain fonctionne juste au-dessous du plafond de la dette actuel, 16.394 milliards de dollars, grâce à des mesures exceptionnelles permettant de gagner du temps, mais sans accord au Congrès, divisé entre démocrates et républicains, l'Etat risque de se retrouver rapidement en défaut de paiement si cette limite n'est pas relevée. Barack Obama a rappelé que les Etats-Unis n?étaient pas une nation de ?mauvais payeurs?. L?avertissement d?Obama a été repris par le président de la Fed, Ben Bernanke. ?Il est très, très important que le Congrès prenne les mesures nécessaires pour éviter que le gouvernement se retrouve dans l'incapacité de payer ses factures", a déclaré M. Bernanke lors d'un colloque à l'Université du Michigan. Relever le plafond de la dette donne simplement au gouvernement la possibilité de payer les factures déjà existantes. Cela ne créé pas de nouvelles dépenses?.
En réponse à l?invective d?Obama, le président de la Chambre des représentant, John Boehner a réaffirmé la position du parti républicain : "les Américains ne soutiennent pas l'idée de relever le plafond de la dette sans réduire les dépenses de l'Etat en même temps". (Source : AFP)
 

Commentaires 8
à écrit le 15/01/2013 à 15:00
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Et dire qu'on a mis Madoff en prison pour la même gestion de son portefeuille que la gestion de l'état américain. Les américains n'ont d'ailleurs pas le monopole du système Madoff, la Grèce et la France font la même politique en espérant que cela dur...

à écrit le 15/01/2013 à 12:54
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Si les arbres ne montent pas au ciel il semblerait que l'obèse dette américaine y parviendra !!!

à écrit le 15/01/2013 à 8:09
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S?étant quelque peu écartés en raison du climat d?incertitude qui a plané autour des élections présidentielles et des négociations au sujet de la falaise fiscale, les investisseurs sont aujourd?hui de retour sur les marchés. Et ils sont sur le p...

le 15/01/2013 à 13:11
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Bon résumé de la situation présente et à venir.

à écrit le 15/01/2013 à 7:55
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Et voila, donc encore plus de papier monnaie va être imprimé pour essayer de relancer artificiellement la croissance par l'endettement. La conséquence c'est que les monnaies papier perdront de plus en plus de leur valeur, subiront l'inflation et sans...

le 15/01/2013 à 11:28
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Sur la forme ce que vous dites Max et Libre est totalement sensé et parfaitement logique l or est une valeur refuge evidente depuis les orignes monaitaires de l humanité Mais dans le fond ca ne changera rien si effectivement l effondrement total du s...

le 15/01/2013 à 12:06
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à Mordrakheen. Au contraire posséder de l'or pourra vous permettre de conserver vos avoirs, de le changer dans leur nouvelle monnaie papier et ainsi de se nourrir, de se loger et de garder une certaine liberté. Si vous lisez ce qui s'est déjà passé d...

à écrit le 15/01/2013 à 6:44
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Obama restera dans l'histoire des Etats-Unis comme étant le fossoyeur des Etats-Unis avec Bush fils. De profundis....

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