Roberto Azevedo remet les pendules à l'heure à l'OMC

De la rigueur. Roberto Azevedo, le nouveau directeur de l'Organisation mondiale du commerce (OMC) en a fait son maître-mot. Désormais, les retards sont prescrits dans les réunions et les interventions sont limitées à 60 secondes.
Roberto Azevedo a succédé au Français Pascal Lamy, le 1er septembre dernier / Reuters.

Il a remis les pendules à l'heure au sein de l'OMC... au sens propre comme au figuré. Trois semaines après son arrivée à la tête de l'Organisation mondiale du commerce, à Genève, le Brésilien Roberto Azevedo a déclaré, ce lundi 23 septembre, qu'il ne tolérait pas les retardataires à ses réunions.

"Quand la réunion doit commencer à 10 heures, elle commence à 10h00 et les portes sont closes, même s'il n'y a que 2 états-membres, la prochaine fois tout le monde est à l'heure", a-t-il martelé lors d'une conférence de presse.

> Lire aussi : Roberto Azevedo, le nouveau visage de l'OMC.

Le Brésilien a également instauré une nouvelle règle dite "des 60 secondes", qui limite chaque intervention à une minute. Une manière de tenir les réunions "à des objectifs mieux ciblés", a-t-il expliqué. "Je constate qu'il y a un esprit très différent à l'OMC aujourd'hui, la dynamique est différente", a souligné celui qui représentait le Brésil au sein de l'organisation depuis 2005. Ce lundi, il s'est aussi attaqué aux abonnés absents en demandant aux ambassadeurs des États-membres de venir régulièrement aux réunions.

En ordre de marche avant la conférence de Bali

Le quinquagénaire souhaite remettre de l'ordre dans l'organisation à moins de trois mois de la conférence de Bali, qui se déroulera du 3 au 6 décembre prochain. Cette réunion doit permettre de débloquer les négociations commerciales internationales, actuellement au point mort.

C'est "une priorité pour nous, je ne peux pas faire de prévisions quant à ses résultats", a averti Roberto Azevedo, qui a précisé que "d'ici fin octobre, les négociations doivent avoir progressé dans tous les domaines".

Le Brésilien a pris la tête de l'OMC le 1er septembre dernier. Il a succédé au français Pascal Lamy, qui avait réalisé deux mandats de quatre ans à la tête de l'institution. Quelques jours après son arrivée, il avait dénoncé la paralysie de l'organisation. Il n'aura pas attendu longtemps pour la remettre en marche.

> Lire aussi : L'OMC est "paralysée" selon son nouveau directeur général.

>>> Pour aller plus loin : L'OMC a-t-elle encore un avenir ?

 

Commentaires 5
à écrit le 24/09/2013 à 11:12
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navrant , voilà encore une institution fort inutile vu que certains pays qui sont d'énormes exportateurs n'y sont pas intégrés et font ce qu'ils veulent au détriment de ceux qui sont intégrés et soumis a des règles , c'est toujours le n'importe quoi ...

à écrit le 24/09/2013 à 9:04
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Que peut nous donner Mr Roberto Azevedo fraîchement élu, des leçons de libéralisme économique,son prédécesseur Pascal Lamy a bien dégrossi le sujet de ce coté avec les résultats que l'on peut apprécier maintenant à leurs justes mesures .L'O.m.c qui d...

à écrit le 24/09/2013 à 8:52
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L'OMC était gérée à la française avec Lamy...

à écrit le 23/09/2013 à 20:00
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Encore un intéressé qui veut convaincre que la crise est finite. Un Lagarde en impuissance. Pauvre de lui et pauvres "financiers"... Notes, on va pas les pleurer, non plus. Et dire que la Chine a envoyé paître l'omc de la plus belle façon et que ces ...

à écrit le 23/09/2013 à 18:46
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TROP DE COMISSION L OM C NE SERT A RIEN. SI PERSONNE Y VA AU REUNION .CEST COMME LES DEPUTES BEAUCOUP D ELUES MAIS PEUT DE PRESENT A L ASSENBLE POUR VOTE LES LOIES SAUF LE LE JOUR OU LA TELE EST PRESENTE. CE QUI PROUVE BIEN QUE NOS HOMMES POLITIQUE...

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