Nouvelle perquisition au siège d'UBS France

Une perquisition a été diligentée mercredi au siège parisien de la banque helvétique UBS France, menée par le juge financier chargé de l'enquête sur le démarchage présumé de riches clients français pour ouvrir des comptes en Suisse.
"Dans le cadre de son enquête ouverte en février 2012, le juge d'instruction Guillaume Daïeff s'est rendu, une nouvelle fois, dans les locaux du siège parisien d'UBS France", a indiqué à l'AFP la filiale française de la banque.

Nouvelle perquisition au siège parisien de la banque helvétique UBS France. "Dans le cadre de son enquête ouverte en février 2012, le juge d'instruction Guillaume Daïeff s'est rendu, une nouvelle fois, dans les locaux du siège parisien d'UBS France", a indiqué à l'AFP la filiale française de la banque.

Dans ce dossier, UBS France et sa maison mère suisse ont été mises en examen pour démarchage illicite. Elles ont été placées sous le statut intermédiaire de témoin assisté pour les faits de blanchiment de fraude fiscale.

La perquisition menée mercredi est "un acte normal dans ce genre d'enquête. Animée par une volonté de transparence totale, UBS France y a de nouveau apporté son concours", selon le communiqué. La banque poursuit:

"UBS France entend comme depuis le début de cette enquête, poursuivre pleinement et sereinement sa coopération avec la justice".

La banque UBS est soupçonnée de démarchage illicite

Pour rappel, les juges financiers parisiens soupçonnent la banque d'avoir mis en place un système de démarchage illicite de clients en France les incitant à ouvrir des comptes non déclarés en Suisse dans les années 2000.

En juin, UBS France avait écopé d'une amende record en France de 10 millions d'euros, infligée par le gendarme français du secteur, l'Autorité de contrôle prudentiel (ACP), pour "laxisme" dans le contrôle de pratiques commerciales pouvant relever du blanchiment de fraude fiscale. Une décision que la banque conteste devant le Conseil d'Etat.

Outre la banque et sa filiale française, un ancien directeur général d'UBS France, Patrick de Fayet, un ancien dirigeant du bureau d'UBS à Lille et un cadre salarié d'UBS à Strasbourg ont également été mis en examen pour démarchage illicite.

Pour aller plus loin: Patricia Cahuzac possèderait, elle aussi, un compte en Suisse

Commentaires 4
à écrit le 28/11/2013 à 12:15
Signaler
Allez c'est parti pour un train de commentaires nous expliquant à quel point la Suisse est un pays démocratique et juste, n'est pas un paradis fiscal, et même si c'est un paradis fiscal les français doivent la fermer car ils sont jaloux etc etc. C...

le 28/11/2013 à 12:56
Signaler
On pourrait reprocher la même attitude à la France: quand il s'agit d'attaquer la Suisse elle est toujours la première, par contre dès qu'il s'agit des USA qui ont plusieurs paradis fiscaux en leur sein, là on entend plus rien... Elle est belle la "5...

le 28/11/2013 à 18:46
Signaler
Les paradis fiscaux américains concernent autant la France que la politique macro-économique des marsien sur Jupiter. La Suisse parcontre est juste à côté. Et s'il est vrai que la france a une position généralement trop atlantiste et complaisante...

à écrit le 28/11/2013 à 12:11
Signaler
Certains juges s'amusent..A quoi cela sert? et combien cela coûte?

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.