"Pour des raisons de sécurité, je ne suis pas autorisé à avoir un iPhone"

Voici ce qu'a déclaré mercredi le président des Etats-Unis qui s'adressait à des jeunes réunis à la Maison Blanche pour les convaincre de souscrire à une assurance maladie en profitant de sa réforme de la santé.

Il faut dire que le succès de cette réforme dépendra en grande partie de l'adhésion de jeunes en bonne santé à ce programme, synonyme d'une baisse des coûts par mutualisation des risques. Aussi Barack Obama leur a-t-il expliqué qu'un tel filet de sécurité leur coûterait moins cher par mois qu'un abonnement au câble ou un forfait de téléphonie mobile:

"Je ne sais pas à combien s'élèvent vos factures. J'ai remarqué que Sasha et Malia (les deux filles de Barack Obama) avaient l'air de passer beaucoup de temps" sur leurs appareils. "J'ai l'intuition que pour nombre d'entre vous, entre la facture du câble et du téléphone, vous dépensez plus de 100 dollars par mois. Vous êtes suffisamment intelligents pour ne pas renoncer à la sécurité (...) d'une assurance maladie pour un coût moindre".

Un iPhone non, un BlackBerry oui

Rappelons à cet égard qu'après son arrivée au pouvoir, Barack Obama avait obtenu le droit de garder un téléphone multifonctions Blackberry. Mais il s'agissait d'un modèle spécial adapté spécialement pour lui par le Secret Service, la police d'élite qui le protège, afin d'éviter en particulier la possibilité d'une géolocalisation. En revanche, exit l'idée-même de posséder un iPhone.

Apple serait en effet l'une des compagnies qui auraient permis à l'Agence nationale de sécurité (NSA) d'accéder directement à des serveurs contenant des données de clients, selon les révélations du lanceur d'alerte Edward Snowden. Même si Apple dément ces accusations.

Quoi qu'il en soit, cette précaution qui ne manque pas de justification certes. Cela dit, celle-ci peut prêter à sourir quand on sait que Barack Obama se sert d'un iPad. Du moins le président américain avait-il révélé par le passé qu'il possédait une tablette de la firme de Cupertino (Californie). Cherchez l'erreur...

Pour aller plus loin:

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