La finance américaine veut solder la crise 2008 pour... 50 milliards de dollars

Les banques américaines pourraient payer une somme record pour faire cesser les enquêtes menées par les autorités fédérales sur des pratiques qui auraient conduit à la crise financières de 2008.
D'après les analystes, le montant total réglé par les banques pour leur rôle dans la crise dépasserait 60 milliards de dollars.

Wall Street prêt à passer à la caisse ? D'après le New York Times, la finance américaine pourrait payer près de 50 milliards de dollars pour faire cesser les investigations des autorités fédérales concernant leur rôle dans la crise des subprimes. 

La pression a fortement augmenté après que JP Morgan a conclu en novembre un accord l'obligeant à payer 13 milliards de dollars d'amende pour solder une série de litiges dues à la crise immobilière, faisant redouter à certains pontes de Wall Street une addition plus salée que prévue.

Ce montant record d'amende n'est toutefois pas inclus dans ce calcul, ce qui conduit les analystes a estimé la facture totale payée par les banques à plus de 60 milliards de dollars (43,8 milliards d'euros).

16 banques concernées

Pour calculer ce montant, les analystes se sont fondés sur la valeurs des titres adossés à des créances hypothécaires par les banques entre 2005 et 2008, utilisant le montant de l'amende payé par JP Morgan comme référence. Au total, 16 banques sont concernées par ces estimations. 

Bank of America pourrait ainsi payer 11,7 milliards de dollars de pénalité, auxquels s'ajouteraient 5 milliards pour les propriétaires. Le compte s'élèverait à 3 milliards pour Morgan Stanley  et 3,4 milliards pour Goldman Sachs. La Royal Bank of Scotland, dont l'État britannique est actionnaire majoritaire, devrait quant à elle régler aux alentours de 10 milliards de dollars d'amende.

«Oui, 50 milliards de dollars est un gros chiffre», a commenté Gerard Cassidy, analyste banquier pour RBC Capital Markets interrogé par le NYT. «Mais c'est gérable pour les 16 banques, et l'industrie veut mettre tout ça derrière elle.»

Commentaires 10
à écrit le 13/01/2014 à 17:35
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50 milliards face aux 2500 milliards qui se sont évaporés (prêts toxiques, épargnes et retraites...), cela ne représente que 0,02 % du préjudice. Sans parler des conséquences mondiales de la crise que les banques seront dispensées de payer si ...

à écrit le 13/01/2014 à 16:56
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15 000, c'est le montant de la crise. 21 000, les sommes dans les paradis fiscaux (gérés par qui?). 50, "Oui, 50 milliards de dollars est un GROS chiffre", pauvres de vous.

à écrit le 13/01/2014 à 16:55
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Ca reste rentable Les états ont mis sur la table des milliers de milliards de plan de relance. Les banques centrales ont imprimé à peu près autant de monnaie. Le tout est allé gonflé les bonus et les résultats des banquiers, à l'image du plan TRAP...

à écrit le 13/01/2014 à 15:17
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Pourquoi cela me fait-il penser à l'"énorme" amende de 150 000 Euros de gogole..?? Jemeuhledemande...

à écrit le 13/01/2014 à 15:15
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Certains auront néanmoins remarqué que les "amendes" en cas de "fraude" sont de l'ordre de 5 à 10% du bénéf. Il valait mieux qu'ils continuent...

à écrit le 13/01/2014 à 15:14
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Tout comme tout "homme" a un prix, il est effectivement possible d'acheter l'Histoire pour pas grand-chose...

à écrit le 13/01/2014 à 14:25
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Crise mondiale : 15 000milliards... et ils n'en paieraient que 50 ? ahahahahahahahahahahahahahahahahahahahhaahahahahhahahaha

à écrit le 13/01/2014 à 14:06
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Les analystes peuvent toujours penser que 50 ou 60 milliards c'est beaucoup... Il ne faut pas perdre de vue que si ce sont les banques elles-même qui proposent ces montants, c'est qu'elles estiment que c'est largement plus rentable pour elles qu'un m...

à écrit le 13/01/2014 à 13:02
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et nous? a qui on s en prend? la maison blanche? on va rester les cocus de l histoire!

à écrit le 13/01/2014 à 12:15
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C'est un montant dérisoire en face des masses d'actifs douteux, toxiques ou creux qui ont été fabriqués, le sont toujours et qui sont essaimés dans le public. C'est lui que l'on condamne à régler les pertes.

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