La croissance américaine au dernier trimestre 2013 fortement révisée à la baisse

Le PIB américain n'a crû que de 2,4% au dernier trimestre 2013 et non 3,2% comme l'avait indiqué le Département du commerce dans sa précédente estimation.
Le PIB américaine affiche 2,4% de hausse au quatrième trimestre 2014.

Voilà de quoi doucher l'enthousiasme du début d'année. Entre octobre et décembre 2013, le produit intérieur brut américain a cru de 2,4% et non pas de 3,2% selon l'estimation datant du 30 janvier, indique ce vendredi le département du Commerce. La plupart des analystes interrogé par l'agence Dow Jones s'attendaient à une telle révision à la baisse.

Les ménages ont moins consommé

Le bureau des statistiques du Département du Commerce précise les dépenses de consommation des ménages se sont révélées plus faibles que ce qui avait précédemment été signalé. Ce nouveau chiffre est fondé sur davantage d'indicateurs que pour la première estimation.

Embellie?

Au troisième trimestre 2013, l'économie américaine avait progressé à un rythme bien plus soutenu: 4,1%. Ceci, ajouté aux chiffres de l'emploi apparemment positifs, même s'ils cachent une forte contraction de la population active, semblaient signaler une embellie. 

L'impact des conditions climatiques particulièrement violentes ces dernières semaines reste encore à définir, comme l'a signalé la patronne de la Fed, Janet Yellen, lors de son audition au Sénat la veille de la publication de ces chiffres révisés. 

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La Fed prévoit entre 2,8% et 3,2% de croissance en 2014

Si les indicateurs économique ne se révèlent pas à la hauteur des attentes, la Réserve fédérale pourrait revoir à nouveau sa politique monétaire. Elle pourrait ainsi mettre un terme à son mouvement mouvement de réduction du programme de rachat d'actifs - actuellement de 65 milliards de dollars par mois. L'institution prévoit pour le moment une croissance comprise entre 2,8% et 3,2% cette année avec un taux de chômage entre 6,3% et 6,6%. 

Commentaires 3
à écrit le 03/03/2014 à 8:33
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Comme d hab....et tout le monde s en fout.... et les banques speculent font de faux benefices de vrais boni et de vraies dettes pour le contribuable.....et les politiques s engraissent..... imaginez la fin...

à écrit le 01/03/2014 à 18:40
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olivier Delamarche avait raison, comme d'habitude ! on nous annonce des chiffres euphoriques, les naïfs se congratulent et ensuite .. en catimini on revise à la baisse. La méthode coué pour eviter un vent de panique. En France on fait pareil avec le ...

à écrit le 28/02/2014 à 21:06
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Comme d'hab.

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