
En matière de vol de technologie et de secrets commerciaux aux sociétés américaines, les Français seraient "les plus capables" après les Chinois. Tel est l'avis de Robert Gates, secrétaire à la Défense des Etats-Unis de 2006 à 2011 (sous la présidence d'abord de George Bush, puis de Barack Obama), qui s'est exprimé en ces termes devant le Council on foreign relations, un influent think tank américain.
Les services secrets français complices
Celui qui a été directeur de la CIA de 1991 à 1993, à l'époque de la première administration Bush, a affirmé:
"Depuis des années, les services de renseignement français se s'introduisent dans les chambres d'hotel d'hommes d'affaires américains et téléchargent subrepticement les données de leurs ordinateurs, s'ils pensent que ceux-ci peuvent contenir des informations en matière de technologie ou susceptibles de représenter un avantage compétitif" pour l'économie française.
La pratique serait d'ailleurs ancienne en France, pays "mercantiliste" où "le gouvernement et les affaires marchent main dans la main depuis les temps de Louis XIV".
Les Etats-Unis, seul pays ne volant pas de technologies?
Pour montrer à quel point la démarche serait simple, Robert Gates a ajouté:
"Devant des hommes d'affaires, je leur demande souvent: 'Combien d'entre vous vont à Paris pour faire du business?' Des mains se lèvent. 'Combien d'entre vous prennent leur ordinateur?' Des mains se lèvent. 'Vous êtes combien à prendre avec vous votre ordinateur pour aller dîner?' Peu de mains se lèvent."
Alors qu'il y aurait entre douze et quinze pays volant des technologies aux Etats-Unis, ces derniers, au contraire, seraient "quasiment le seul pays au monde à ne pas utiliser les services de renseignement afin d'obtenir un avantage compétitif en matière d'affaires", selon Robert Gates.
C'est bien connu.Ben voyons.
L'espionnage existe dans tous les domaines et il est réalisé avec plus au moins volontarisme et d’efficacité en fonction de l’actualité économique, militaire, politique et terroriste....
C'est sur faire du contre-terrorisme, de la contre-prolifération et du contre-espionnage, est plus acceptable par les populations que de faire de l’espionnage industriel. Mais des pays comment l' Iran par exemple, faudrait-il se mettre des oeillières ??
Tous les services de renseignement pratiquent ce genre de chose après c'est ce que l'on en fait du rens. qui est important. Beaucoup de choses sont collectées et ne font pas suite....Laissons bosser nos services (DCRI, DRM, TRACFIN, DGSE et bien d'autre....) et former nos entreprises aux risques de l'espionnage industriel. C'est juste un aveux d'échec de formation des chefs d'entreprise américains par les services américains....
Concernant le fait que les USA n'utilisent pas les services secrets pour les marchés et autres, mais LOL ! Il prend les gens pour des C....
NSA, Système ECHELON etc ....
Un ancien membre du renseignement francais indique d'ailleurs que "La NSA pratique l'espionnage industriel et commercial". Il indique également "dès les années 1990, le gouvernement des Etats-Unis a créé un organisme baptisé « Advocacy Center ». Chaque année, il sélectionne une centaine de contrats internationaux en cours de négociation, et collabore avec les entreprises américaines concernées pour les aider à remporter ces contrats par tous les moyens y compris l'intelligence économique. Le centre est en relation étroite avec les agences de renseignement"
Peu être a t il décide de jouer sur les mots puisque les Etats-Unis n'ont pas besoin de nous pirater, puisqu'ils contrôlent l'Internet. Ils sont le cœur du réseau et ont donc ainsi acces a toute les informations y transitant.
Quant aux Américains ça fait des décennies qu'ils nous espionnent industriellement et technologiquement, sans que ça n'ait l'air de gêner nos dirigeants.
Mais au fait, pour qui roulent vraiment nos dirigeants?
Mais il faut aussi compter sur les fameux fonds d'amorçages et de développement qui se font communiquer les business plans des créateurs en recherche de capitaux, quelles belles proies ces innovateurs sans le sou, ces drôles de fonds véritables puits d'oubliettes refusent de signer les conventions de confidentialité, ou proposent des convention "bâtardes", creuses ...
Le rêve américain n'aura été que la satisfaction du voleur. Heureusement ce temps est révolu, alors, devant la chute des Etats-Unis, par frustration, certains tentent de justifier la glissade irrépressible qu'ils sentent bien et que nous ne voyons pas encore.